tag:blogger.com,1999:blog-13377084627473762382024-02-21T03:48:21.002+01:00Les lectures de SophieBienvenue sur mon blog dans lequel je parle comme dans le précédent, de mes lectures, des films que je regarde, de mes loisirs et des swaps!Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.comBlogger253125tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-7341746510148126292013-04-02T05:18:00.003+02:002013-04-02T05:19:05.818+02:00L'hypnose aujourd'hui-Jean-Marc BENHAIEM<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj97HhYRzOxJ9gV2uIthLT3nMJsDq4MM97fWQHvczKREr9DeMMYST5TEZT-F7qS36n93HHRBrruPBZziKWi2wspfR6Fks1Sh6iY8w41xCMVGBTQeMbMtqLFmpjB-vTawGBwEZkoYo5FCE/s1600/hypnose.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj97HhYRzOxJ9gV2uIthLT3nMJsDq4MM97fWQHvczKREr9DeMMYST5TEZT-F7qS36n93HHRBrruPBZziKWi2wspfR6Fks1Sh6iY8w41xCMVGBTQeMbMtqLFmpjB-vTawGBwEZkoYo5FCE/s1600/hypnose.jpg" /></a></div>
L'hypnose, on en parle beaucoup mais elle reste assez méconnue, est beaucoup fantasmée en même temps qu'elle éveille les soupçons, sans doute par méconnaissance. Ce livre m'a donc intéressée, car je souhaitais en savoir un peu plus sur ce qu'est l'hypnose, par curiosité mais aussi par intérêt professionnel.<br />
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Le livre est complet, puisqu'il présente l'hypnose: d'où elle vient, quels sont ses liens avec la psychanalyse, ses principes fondateurs et ses grands noms. Evidemment, différentes techniques sont évoquées ainsi que, surtout les indications d"hypnose: quand et avec qui elle est utilisée.<br />
<br />
C'est un ouvrage que l'on lit lentement, pour en saisir au mieux les tenants et aboutissants, car il n'est pas toujours aisé à appréhender. Mais c'est aussi un ouvrage que l'on peut rouvrir pour en (re)lire un chapitre, une notion mal saisie ou encore parce qu'un article ou un sujet de conversation nous amène à vérifier une information.<br />
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Un livre qui m'a appris pas mal de choses et que je recommande, à condition bien sûr d'avoir l'esprit un peu ouvert et d'être curieux.<br />
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<span style="font-size: x-small;">Merci à l'éditeur et Babelio-Masse Critique.</span></div>
Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-36539173267630834642012-12-17T09:39:00.000+01:002012-12-17T09:39:52.575+01:00Cranach, peindre la grâce-Anne MALHERBE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBhkh48R1DRQd8MeTNp2-DItP0C2-614-LzcWYk86lDJBBbKRB3TlSERuId0Mo-nYA9tr5EnW3cmgBsYjdBuu6iwtOCahRyH6QEIVZw3hDIR0qXrqw65uo3UFGDjBqs_Mh1GZskaVBXsk/s1600/cranach.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBhkh48R1DRQd8MeTNp2-DItP0C2-614-LzcWYk86lDJBBbKRB3TlSERuId0Mo-nYA9tr5EnW3cmgBsYjdBuu6iwtOCahRyH6QEIVZw3hDIR0qXrqw65uo3UFGDjBqs_Mh1GZskaVBXsk/s1600/cranach.jpg" /></a></div>
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Lucas Cranach, peintre allemand de la fin XVème et début XVIème fut un des grands artistes de cette période. Ami de Luther, il fut peintre de la Réforme mais aussi, paradoxalement de l'Eglise catholique. La raison: il fallait gagner sa vie et donc contenter tout le monde. Parallèlement, Cranach a créé son atelier et fait des oeuvre gravées, peint des portraits, des scènes bibliques. Il a développé un style très personnel et reconnaissable: ses femmes nues et sensuelles, leurs coiffures, ses transparences<br />
Ce fut un vrai maître de la Renaissance allemande, dont l'atelier a perduré grâce à son fils, Lucas Cranach le Jeune; ses peintures et gravures sont maintenant exposées dans les plus grands musées du monde.<br />
<br />
Cette collection A propos est très intéressante: un format agréable, du papier glacé, des aspects biographiques de l'artiste mais aussi des éléments historiques et des analyses d'oeuvres.<br />
Ce petit livre m'a donc permis de connaître Cranach pour de bon et si je le souhaite, je pourrai approfondir mes nouvelles connaissances grâce à la petite bibliographie en fin d'ouvrage.<br />
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Merci donc à Babelio-Masse Critique et aux éditions <i>A propos</i> pour cette lecture rapide mais pas légère.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM2lwtQjr2x5Hbjr6iyuaVAUtcxxsjdCodY7HW3g2dGTwmoaLKfi5tdja0KFOexCYdibTcGTuFc5V0t3zG-apvaW9-OA3aT-VxHx4CsdAc0X2ZqJs8TQugv_gXqoZmvCbsf3dHsPjzjKQ/s1600/babelio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM2lwtQjr2x5Hbjr6iyuaVAUtcxxsjdCodY7HW3g2dGTwmoaLKfi5tdja0KFOexCYdibTcGTuFc5V0t3zG-apvaW9-OA3aT-VxHx4CsdAc0X2ZqJs8TQugv_gXqoZmvCbsf3dHsPjzjKQ/s1600/babelio.jpg" /></a></div>
<br />Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-62090760376092765612012-12-10T09:06:00.000+01:002012-12-10T09:06:46.178+01:00Entre ciel et terre-Jon Kalman STEFANSSON<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqrFwKXLVzwoa-5aEGVxSs_5iP_YhYcFcg3twVfNR_4kOQpqZ3W-GYcccRHLDCjB2yPjvksFdvRygURGJZ2Ghyz2TmRUrRHaT-Zhe0qOhkmMH6grG6SislSCIxCk_t2ggXwl2qxouZMqs/s1600/entre+terre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqrFwKXLVzwoa-5aEGVxSs_5iP_YhYcFcg3twVfNR_4kOQpqZ3W-GYcccRHLDCjB2yPjvksFdvRygURGJZ2Ghyz2TmRUrRHaT-Zhe0qOhkmMH6grG6SislSCIxCk_t2ggXwl2qxouZMqs/s1600/entre+terre.jpg" /></a></div>
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En Islande, au XIXème siècle, la vie est rude. Pour vivre, la plupart des hommes vit de la pêche. Et pour cela, ils doivent affronter la mer glacée et déchaînée sur une coque de noix. Forcément, les morts ne sont pas rares et c'est ce qui arrive à Bardur, qui va mourir de froid sur le bateau. En effet, il a oublié sa vareuse, passionné par un livre de poèmes de Milton.<br />
Son ami va bien évidemment en souffrir et décider d'abandonner la pêche, domaine qu'il déteste et qui lui a pris son unique ami.<br />
Il se donne alors pour mission de retourner au village de Bardur, emportant le livre "assassin" pour le rendre à son propriétaire et changer de vie, oublier.<br />
<br />
<br />
J'ai eu bien du mal à entrer dans l'histoire: un démarrage lent plus un thème, un lieu et une époque qui ne me tentent pas. Bref, ça démarrait mal. Et puis, l'introduction d'un nouveau thème (la lecture), l'arrivée au village m'ont permis d'aller jusqu'au bout de ce roman qui, finalement, sans me transcender, m'a plu, par sa poésie et sa sensibilité.<br />
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Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-42900526104395656132012-11-12T07:03:00.000+01:002012-11-12T07:03:22.093+01:00La chatte-COLETTE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcTFL17_TleNwgDlL59PwGPatK0pDQ3Je_VnRZTdwPo0rodUfRcdO3DIReNvW2Bl89mapPDKsQW1zzXxvGjPNktCD0LHwJtI2uW4uu7AEfqqtNKBNTJvqq55nWn24NQ0hu8-M_JlbFGnA/s1600/chatte.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcTFL17_TleNwgDlL59PwGPatK0pDQ3Je_VnRZTdwPo0rodUfRcdO3DIReNvW2Bl89mapPDKsQW1zzXxvGjPNktCD0LHwJtI2uW4uu7AEfqqtNKBNTJvqq55nWn24NQ0hu8-M_JlbFGnA/s1600/chatte.jpg" /></a></div>
<span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><br /></span>
<span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;">Voici un court roman qui parle de la jalousie. L'originalité, c'est que l'épouse n'est pas jalouse d'une autre femme mais de la chatte de son nouvel époux.</span><br />
<span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;">C'est donc l'histoire d'un jeune couple qui se marie et ne se supporte pas. Lui n'est pas amoureux, elle trop possessive. Les deux sont particulièrement oisifs et capricieux, ce qui n'arrange pas les choses: chacun s'ennuie et a le temps de s'épier. Pour couronner le tout, le jeune marié possède une chatte, dont il est complètement gâteux et dont la jeune femme est très jalouse, au point de la passer par la fenêtre (sans la tuer, Colette était une amoureuse des chats). </span><br />
<br style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;" />
<span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;">La trame est plutôt intéressante, mais les personnages assez inconsistants et l'ensemble pas assez fouillé: ça va trop vite, on n'a pas le temps d'entrer dans la vie du couple que ça y est, le roman est terminé. Et c'est bien dommage car la psychologie des protagonistes est trop superficielle.</span><br />
<span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><br /></span>
<span style="background-color: #efefef; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;">J'ai également eu la sensation que ce roman a mal vieilli et qu'il s'est démodé.</span>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-82018843068848020992012-10-01T06:21:00.001+02:002012-12-10T09:08:33.365+01:00Suite française-Irène NEMIROVSKY<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5e6ulWEUxQUylig2OQ2kIzfzRabHvHomOWgLd7nAodZoF21raQFts71jmRCaDApOlLUz3uR4z28481wYMd00B_6aSBzXASV90rLioGlEuuHvFRRjJbcPtPciVZ448bUiVdDD5gOJjmc0/s1600/61VFfjYFIPL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5e6ulWEUxQUylig2OQ2kIzfzRabHvHomOWgLd7nAodZoF21raQFts71jmRCaDApOlLUz3uR4z28481wYMd00B_6aSBzXASV90rLioGlEuuHvFRRjJbcPtPciVZ448bUiVdDD5gOJjmc0/s1600/61VFfjYFIPL.jpg" width="320" /></a></div>
Ce sont deux romans, <i>Tempête en juin</i> et <i>Dolce</i> dont le dernier a été inachevé puisque Irène Nemirovsky a été déportée en juillet 1942.<br />
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<i>Tempête en juin</i> se passe en juin 1940, au moment de l'Armistice; on suit des Parisiens qui fuient la capitale pour aller se réfugier quelque part à la campagne. Les routes sont bondées de gens comme eux, à pieds, en voiture. Peu de solidarité entre eux, même dans les moments difficiles, on pense à soi premier lieu.<br />
Ainsi les Péricand, grands bourgeois qui vont jusqu'à Nîmes chez la grand-mère, mais aussi le célibataire maniaque, l'écrivain à succès qui fuit avec sa maîtresse et se fait voler son pique-nique durement acquis, le vieux couple tranquille qui aimerait avoir des nouvelles de son fils soldat.<br />
La plupart de protagonistes rentrera bien vite à Paris après des jours bien éprouvants.<br />
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<i>Dolce </i>nous fait retrouver certains des personnages précédents ainsi que des nouveaux, essentiellement des paysans. Y est dépeinte la vie quotidienne à la campagne pendant la guerre ainsi que celle de certains réfugiés.<br />
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J'ai aimé le style de Nemirovsky, sans concessions, ironique et le côté document historique de l'ensemble, d'autant que le livre est complété des notes de l'auteur concernant son projet puis des échanges épistolaires entre elle, son mari, son éditeur et quelques amis au moment de son arrestation.<br />
En effet, elle avait l'intention d'écrire 5 romans, soit plus de 1000 pages, moins de la moitié a été écrit.<br />
Quant aux lettres échangées, et malgré les interventions auprès des plus hautes instances, Irène Nemirovsky ne reviendra pas.</div>
Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-72754995967561174612012-09-17T10:02:00.001+02:002012-12-10T09:09:17.633+01:00Surfer la nuit-Fiona CAPP<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiRWjNRZURX-0n-7euK0H-ThiwFUWyXiIFGkpYGqPNg63xwgS4UcHGeGQ7wk_88vMI414ssCGx69473Duz7vTx30g8qs4Wu7HllvZOOPwb9BRuxjUPvsibwsE9BRSnNQbqj_omoLjlOFo/s1600/surfer.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiRWjNRZURX-0n-7euK0H-ThiwFUWyXiIFGkpYGqPNg63xwgS4UcHGeGQ7wk_88vMI414ssCGx69473Duz7vTx30g8qs4Wu7HllvZOOPwb9BRuxjUPvsibwsE9BRSnNQbqj_omoLjlOFo/s1600/surfer.jpg" /></a></div>
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Nous sommes en Australie, du côté de Melbourne, le long de la Great Ocean Road.</div>
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Hannah veut apprendre à surfer; c'est Jack, son petit ami de quelques semaines qui va l'y initier. Son rêve à lui, c'est de surfer la nuit. En attendant de maîtriser les éléments, Hannah travaille dans un restaurant tenu par Marie et Ruben, un couple sur le déclin. Le dernier protagoniste est Marcus, le père de Jack et qui collectionne les coquillages et divers objets rejetés par la mer.</div>
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Aucune de ces personnages n'est heureux, aucun ne communique avec l'autre; bref, aucun ne s'en sort véritablement et tous en souffrent.</div>
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L'atmosphère qui ressort de ce roman est donc plutôt triste mais la plume de Fiona Capp est pleine de délicatesse et d'affection pour ces égarés de la vie.</div>
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A vrai dire, je ne suis pas fan de surf (je sais à peine nager!) mais passionnée par l'Australie, voilà pourquoi j'avais acheté ce livre. J'ai apprécié cette lecture, à la sensibilité à fleur de peau, malgré une fin que j'aurais aimée plus explicite. Je l'ai d'ailleurs acheté en VO lors de me dernières vacances (en Australie) et j'ai bien envie de relire cet auteur.</div>
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Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-83260753887793365242012-08-20T05:58:00.000+02:002012-08-20T05:59:10.851+02:00Ida Rubinstein, le roman d'une vie d'artiste-Donald F. FRIEDMAN<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip4-aY5YW-b4FV3LiSdhgZBukTbjIkQL6EW9KvPKjNZilS7Sk3PM_6dVGJa8BF9qcVXmjMqmkOVEbR3Z8ZFOaUXgJ9d9qSGbZZeADY734eDEaEx6nHuegOHvWizLtMcdTOqcKHEA7kpew/s1600/51A3D40xzPL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip4-aY5YW-b4FV3LiSdhgZBukTbjIkQL6EW9KvPKjNZilS7Sk3PM_6dVGJa8BF9qcVXmjMqmkOVEbR3Z8ZFOaUXgJ9d9qSGbZZeADY734eDEaEx6nHuegOHvWizLtMcdTOqcKHEA7kpew/s1600/51A3D40xzPL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
<i><br /></i>
<i>Ida Rubinstein, le roman d'une vie d'artiste </i>est la biographie d'une femme née dans l'aristocratie russe à la fin du XIXème siècle et qui a choisi de vivre comme elle l'entendait, en tant que danseuse et qui a fini ses jours dans un monastère. Ida Rubinstein était une femme moderne, libre et qui a sans doute participé à l'amélioration de la condition de la femme. Certes, son choix de vie était totalement hors norme pour l'époque ainsi que sa grande fortune lui ont permis de s'affranchir des obligations de son rang et de son époque. N'empêche qu'elle a refusé d'entrer dans le moule comme l'a fait sa soeur avec qui elle s'est rapidement brouillée. Son physique exceptionnel (grande et mince) l'a également aidée, ainsi que sa vive intelligence.<br />
Ce personnage, dont je n'avais pas entendu parler auparavant, m'inspirait et j'avais vraiment envie de connaître et comprendre cette femme, en plus de l'admirer. Malheureusement, cette biographie, sans doute bien romancée, ne me l'a pas complètement permis.<br />
En effet, le style est extrêmement lourd, poétique pour certains, pas pour moi. Les figures de style sont innombrables, les "délires" métaphoriques également. Cela ne me convient pas, d'autant plus quand je lis une biographie qui, selon moi, doit s'avérer précise et sans fioritures. L'auteur passe sur certains aspects alors que j'aurais aimé qu'il insiste dessus alors qu'il fut particulièrement exhaustif sur d'autres points. Par exemple, il passe rapidement sur la rencontre d'Ida avec les Ballets russes et Ravel, encore plus sur le fait qu'elle pilote elle-même son propre avion (je vous rappelle tout de même que nous sommes au sortir de la 1ère guerre mondiale et qu'une femme pilote était plus qu'exceptionnel: j'aurais aimé lire plus de deux lignes là-dessus!); en revanche, Friedmann a pris soin de décrire dans le moindre détail le déroulement des principaux spectacles d'Ida (ses tenus, ses mouvements...) de façon assez mélodramatique. J'avoue, je n'ai que survolé ces passages qui, à mon sens, n'apportent rien au lecteur.<br />
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Bref, une déception car ce n'est pas une biographie telle que je me l'imaginais mais aussi une ouverture vers d'autres perspectives car j'ai découvert cette femme hors-norme qu'était Ida Rubinstein et quelques recherches me permettront d'en savoir davantage sur elle, de la manière qui me plaît.<br />
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En tout cas, merci encore à Babelio-Masse Critique dont je profite allègrement, ainsi qu'à la maison d'éditions (Salvatore).<br />
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<div id="Bcorps" nbsp="nbsp" style="border: 1px solid #cccccc; padding: 10px 5px 10px 5px; width: 150px;">
<div class="Belement" nbsp="nbsp" style="list-style: none; margin: 0px; overflow: hidden; padding: 10px; text-align: center;">
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<div class="Bfooter" nbsp="nbsp" style="clear: both; font-size: 0.8em; margin: 0px; padding: 5px; text-align: center;">
tous les <a href="http://www.babelio.com/">livres</a> sur Babelio.com</div>
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Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-80701793989292302472012-07-28T13:31:00.002+02:002012-07-28T13:31:55.549+02:00Les auteurs du noir face à la différence<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUVcxaU7SdZXguNQY7T03cUkEJ-0lBiqTf-B7H1lCDFMMSvItJCgsaO5qMXAZ5gNbmNiC6kMsWe0A5r7_XCVHjcTmSPiPeWvUN7UyKsW9XJWvxin6OTV6ixyRvA3gCFqRIOwzt4hO2D98/s1600/51v82evYt2L._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUVcxaU7SdZXguNQY7T03cUkEJ-0lBiqTf-B7H1lCDFMMSvItJCgsaO5qMXAZ5gNbmNiC6kMsWe0A5r7_XCVHjcTmSPiPeWvUN7UyKsW9XJWvxin6OTV6ixyRvA3gCFqRIOwzt4hO2D98/s1600/51v82evYt2L._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
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15 auteurs français de polar, quasi-inconnus (en tous les cas, inconnus de moi) ont écrit chacun une nouvelle traitant de la différence. Chacun n'ayant pas la même conception de la "différence", les écrits sont donc hétéroclites. On y trouve un déficient intellectuel, un albinos, un transsexuel, un chirurgien, tous hors normes et souvent laissés pour compte de la société...Certains subissent cette différence, d'autres s'en servent, rarement en bien, sinon on ne serait pas dans le polar.<br />
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Franchement, en recevant ce livre, gracieusement offert par l'éditeur (Jigal), je ne m'attendais pas à un grand cru. En effet, je ne connaissais aucun auteur et craignait une certaine forme de médiocrité. Et bien, tout au contraire, j'ai lu rapidement ce recueil de nouvelles car j'ai été dans l'ensemble conquise, à la fois par l'originalité des thèmes et le talent des écrivains. Certaines nouvelles m'ont plus séduite que d'autres, mais cela est bien normal, question de sensibilité de lectrice.<br />
<br />
Je ne peux donc que conseiller ce livre à toute personne aimant le suspense, les sujets et héros retors et pervers mais aussi les grandes causes. D'ailleurs, et cela ne gâche rien, les bénéfices sont reversés à une association pour les enfants autistes.<br />
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<br /></div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-54557611842772127972012-06-25T10:13:00.003+02:002012-06-25T10:13:50.268+02:00Mauvaise mère-A.M HOMES<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLvxF5YbNQKa3qSGRMrBUceZecfa5NoGlA8ejZUyhMDYQRMHQUwSS9JlIzlR96ueVezazM8oacwH37QAWPKzcAnnWjOKYmuymgWY0utDjtfEVvLpFU460Tv1A7Mj5fAoHNGUsRaRQUjzc/s1600/51VT7CWAGNL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLvxF5YbNQKa3qSGRMrBUceZecfa5NoGlA8ejZUyhMDYQRMHQUwSS9JlIzlR96ueVezazM8oacwH37QAWPKzcAnnWjOKYmuymgWY0utDjtfEVvLpFU460Tv1A7Mj5fAoHNGUsRaRQUjzc/s1600/51VT7CWAGNL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
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Jody, 24 ans, est assistante d'un producteur de films à NY, en attente de partir à Los Angeles à l'université pour devenir réalisatrice.<br />
Elle a suivi une longue thérapie, peut-être parce qu'elle a été adoptée par une famille qui avait perdu un enfant quelques mois avant qu'elle n'arrive. Quelques mois avant le départ pour LA, elle éprouve le besoin de refaire une thérapie; ce sera chez Claire, la quarantaine, qui a abandonné une petite fille, sous la pression de ses parents et qui a bien du mal à "oublier", malgré une réussite sociale et professionnelle indéniable.<br />
C'était en décembre 1966, à Washington, dans la même ville et au moment de la naissance de Jody.<br />
Claire se met alors en tête que Jody est sa fille, tandis que celle-ci pète les plombs et se cherche désespérément.<br />
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C'est le premier roman traduit en français de AM Homes dont j'ai lu <i><a href="http://leslecturesdesophie.blogspot.com/2012/05/ce-livre-va-vous-sauver-la-vie-amhomes.html" target="_blank"><span style="color: blue;">Ce livre va vous sauver la vie</span></a></i>, sur les conseils d'une amie et que j'ai beaucoup aimé. <i>Mauvaise Mère</i> manque de maturité et de caractère (publié en 1997) mais on trouve quelques ingrédients développés plus tard, notamment la catastrophe qui a des conséquences sur la vie du protagoniste. Et l'ensemble se lit vraiment bien, tout roule, malgré une fin un peu abrupte et nettement moins intéressante que le reste du roman.<br />
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</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-73254462665022314402012-05-29T09:51:00.001+02:002012-05-29T09:51:13.551+02:00The Corner-David SIMONS et Ed BURNS<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilcmZIIK_1HlQBkd47OpUSIsGo4hkr0Ja0CwF8_zAwn13Q1Wv6vREwGjyZuleuJO3NWxofp1iwwIk0ub_1lcAjpRbDEK913EzQKiF_uy0zw7AwL2aaCJUkJ-hcmbOH5UPXuME79oGKRX8/s1600/51mkChv5QvL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilcmZIIK_1HlQBkd47OpUSIsGo4hkr0Ja0CwF8_zAwn13Q1Wv6vREwGjyZuleuJO3NWxofp1iwwIk0ub_1lcAjpRbDEK913EzQKiF_uy0zw7AwL2aaCJUkJ-hcmbOH5UPXuME79oGKRX8/s1600/51mkChv5QvL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
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Ce livre n'est pas un roman mais bien un document, sur les bas-fonds de Baltimore, ville qui compte une importante proportion de laissés-pour-compte et de drogués, essentiellement des Noirs, en tout cas c'est qui ressort de cet ouvrage hyper détaillé.<br />
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Ce docu-reportage est constitué d'une part de la description de journées dans Fayette Street: dealer, chercher sa dose quotidienne, éviter la police, trouver de l'argent pour se payer sa dose...Une vie pathétique, sans intérêt et pourtant, la vie de dizaines de milliers de personnes à Baltimore.<br />
D'autre part, on trouve un travail plus journalistique dans lequel sont exposées les causes de ces dérives, la descente aux enfers de toutes ces personnes et du quartier tout entier.<br />
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C'est très instructif, à la fois polar et journalisme, bien écrit. Certes, quelques dizaines de pages en moins n'auraient pas dérangé et les premières pages m'ont paru hésitantes puisque je ne savais pas trop où j'allais. Mais une fois entrée dans l'histoire, et après avoir fait connaissance avec les différents protagonistes, j'ai lu l'ensemble assez rapidement.<br />
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Un bon livre donc, intéressant, qui me donne envie de lire la suite, à savoir "The Corner- été-automne" et de regardé la série The Wire (Sur écoute). Quelqu'un l'a-t-il vue?</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-39086339979634785922012-05-20T10:30:00.002+02:002012-05-20T10:58:34.311+02:00Ce livre va vous sauver la vie-A.M.HOMES<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipttAGtv28-_G4AyZ5U70s6alTaR4DkJgcvA1gkkbfAm7oUmZf9oBF4qzw0ywDzLNkw7kwqqpg5Uouf90DwDmxfVMtfzuM5-eIDspo5irEk8Q2a02YQik6-3TWaF2I0xPNBC-xwakKeXQ/s1600/41bGnxA2L5L._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipttAGtv28-_G4AyZ5U70s6alTaR4DkJgcvA1gkkbfAm7oUmZf9oBF4qzw0ywDzLNkw7kwqqpg5Uouf90DwDmxfVMtfzuM5-eIDspo5irEk8Q2a02YQik6-3TWaF2I0xPNBC-xwakKeXQ/s1600/41bGnxA2L5L._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
Richard Novak, quinquagénaire de Los Angeles qui a fait fortune mène une vie tranquille, égoïste et sans grande envergure. Mais un jour, tout va changer à cause d'une douleur lancinante et d'un glissement de terrain. En quelques jours, sa vie va changer, il va rencontrer ses voisins, errer, manger des donuts et faire des plans sur la comète: créer une entreprise de donuts, sortir le cheval du trou causé par le glissement de terrain, sauver une jeune femme paumée croisée dans un supermarché...<br />
<br />
Voici un roman atypique et original écrit par une femme qui se met dans la peau d'un homme blasé.<br />
Le ton est à la fois décalé, drôle, mélancolique et le sujet, une critique d'un microcosme qui s'effondre, original et, mine de rien, très intelligent.<br />
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C'est un roman qu'on m'a offert et qui m'a beaucoup plu; je possède maintenant plusieurs autres romans de cette auteure, comme ça, je vais pouvoir me faire une idée plus précise de son talent.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-87693329445699196942012-04-16T08:57:00.000+02:002012-04-16T10:15:57.452+02:00Anatomie d'un crime-Elizabeth GEORGE<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBNdCDANSy5ap0if_9ZMLv-fpx7ikvIhgou8o5nw89dwwJbGjjDwUXISoCrP0FtjL8byA6PpQghJmXJeAzsg2S-QJAUbyeibNgFqV2736gL8tAxPliOIW78lzsVjCKGDMdOlZ-_ImxBSI/s1600/51sEJGsjVvL__SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBNdCDANSy5ap0if_9ZMLv-fpx7ikvIhgou8o5nw89dwwJbGjjDwUXISoCrP0FtjL8byA6PpQghJmXJeAzsg2S-QJAUbyeibNgFqV2736gL8tAxPliOIW78lzsVjCKGDMdOlZ-_ImxBSI/s1600/51sEJGsjVvL__SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
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Joel est un adolescent qui, avec sa soeur, va sombrer et tuer une jeune femme aisée qui n'a rien fait, rien demandé, mais qui s'est trouvée sur leur chemin.<br />
Joel, lui vit dans les bas-fonds de Londres et l'on suit sa descente aux enfers ainsi que celle de sa soeur, sans beaucoup d'espoir d'en sortir.<br />
La faute à pas de chance, la faute à la pauvreté qui entraîne une mauvaise éducation, l'échec scolaire, l'ennui, les clivages sociaux.<br />
<br />
Ce gros roman est, malgré quelques longueurs, plutôt intéressant et, je pense, décrit presque parfaitement l'engrenage dans lequel un jeune peut se retrouver "uniquement" parce qu'il est mal né.<br />
J'ai lu ce livre il y a déjà longtemps; les souvenirs sont flous, mais je me rappelle d'une atmosphère assez troublante, avec une montée dans le sordide bien contrôlée. L'ensemble aurait toutefois supporté cent pages de moins.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-41210402333552663762012-03-12T06:39:00.002+01:002012-03-12T06:40:40.277+01:00Comment on meurt?-Emile ZOLA<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFD91wJ4lmXKTAMC95YhanGt5kDRA3DNCu9GaCiBDBfD9dahDd-Iu7rG-ZW8XX_uMNSV3vTMlQGyO9kHtLlWfE8g52pc_8ixnn8pNn1vFvfVCL3Ca7vQ9APZrXi-gcvcrFZiRw0qo16Kc/s1600/31OQ4FYYw5L._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFD91wJ4lmXKTAMC95YhanGt5kDRA3DNCu9GaCiBDBfD9dahDd-Iu7rG-ZW8XX_uMNSV3vTMlQGyO9kHtLlWfE8g52pc_8ixnn8pNn1vFvfVCL3Ca7vQ9APZrXi-gcvcrFZiRw0qo16Kc/s1600/31OQ4FYYw5L._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
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Voici un tout petit livre qui parle de la mort, de la façon dont ou mourait au XIXème siècle, qui n'est pas si différente de nos jours.<br />
<br />
Le comte de Verteuil va mourir.Il a épousé il y a plusieurs années une très belle femme, Mathilde. Pas d'amour entre eux, ils se supportent, voilà tout. Et quand il agonise, il ne bénéficie d'aucune marque de tendresse.Même la comtesse semble soulagée. Pendant l'enterrement, de nombreuses personnalités sont présentes puisque Monsieur de Verteuil était quelqu'un de très riche et très important au niveau politique et culturel. Et les langues (de vipère) se délient.<br />
<br />
Madame Guérard va mourir.Veuve d'un magistrat, elle n'est pas dans le besoin et a consacré une bonne partie de sa vie et de son argent à combler les déficits financiers de ses trois fils. Pourtant elle est radine, et radine jusqu'à la mort. Alors, ses fils attendent son décès, patiemment mais avec avidité, malgré leur attachement à leur mère.<br />
<br />
Adèle Rousseau va mourir. Elle a travaillé toute sa vie avec son mari pour pouvoir profiter de ses vieux jours grâce à ce pécule difficilement amassé. Mais elle va mourir sans toucher à sa petite fortune et sans son mari qui tient la boutique.<br />
<br />
Charlot Morisseau va mourir. Les Morisseau sont une famille extrêmement pauvre, c'est d'ailleurs à cause de cela que leur fils se meurt. Les aides qu'ils ont demandées ne leur sont jamais parvenues et malgré un rude labeur, la famille ne parvient pas à manger à sa faim. Payer les médicaments pour Charlot leur devient impossible, alors ils vont le perdre, c'est comme ça.<br />
<br />
Jean-Louis Lacour va mourir. Il a travaillé jusqu'aux derniers jours dans ses champs, aidé de ses trois enfants. Tous savent qu'ils vont bientôt perdre leur père et pourtant, ils continuent à travailler avec acharnement, jetant un coup d'oeil de temps en temps dans la chambre du paternel. Jean-Louis Lacour mourra seul et ses enfants retourneront travailler dès après les funérailles.<br />
<br />
Emile Zola, en quelques pages, nous brosse un tableau édifiant de la vie au XIXème, chez les riches, chez les pauvres, à la ville, à la campagne. La plume est acérée, cynique, parfois compatissante; il dénonce les injustices qui sont partout, même face à la mort.<br />
J'aime Zola, alors évidemment, j'ai savouré ces nouvelles, faciles à relire puisqu'en 30 minutes, le livre est terminé.<br />
<br />
Une fois encore, merci à Babelio et son Opération Masse Critique.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsjpn6xH0u7bRG24t1ABmznDGMQB0fPyqAZ5m4_A83nr1jtZNCu9KxxZ6DgyLB_p_Zdo2YBrzAQn4ntw-0shehtH5xbwZ5xIRQgU31aIPUF5y6DUvhgvWR0Oa3y7GnKLME8pnDxezuRM8/s1600/babelio.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsjpn6xH0u7bRG24t1ABmznDGMQB0fPyqAZ5m4_A83nr1jtZNCu9KxxZ6DgyLB_p_Zdo2YBrzAQn4ntw-0shehtH5xbwZ5xIRQgU31aIPUF5y6DUvhgvWR0Oa3y7GnKLME8pnDxezuRM8/s1600/babelio.bmp" /></a></div>
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<br /></div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-12938046590518986882012-02-20T09:04:00.001+01:002012-04-07T07:04:45.849+02:00Dans l'or du temps-Claudie GALLAY<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqUZX6MKWB1czqiXfeI8M-g5XnI68pjz_Q1NRgxz9LT0D2KGWWw8zHZfqF_yVQEAEmqLrQqHeIc56rdqBE47IX-oNKotSFRDc489iRzjrFSSlWIo3U0Op59orSh9pIw4UC7IbL8reU94I/s1600/51ovZY0knOL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqUZX6MKWB1czqiXfeI8M-g5XnI68pjz_Q1NRgxz9LT0D2KGWWw8zHZfqF_yVQEAEmqLrQqHeIc56rdqBE47IX-oNKotSFRDc489iRzjrFSSlWIo3U0Op59orSh9pIw4UC7IbL8reU94I/s1600/51ovZY0knOL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
<br />
Ce livre m'a été offert par l'éditeur, avec <i>Les Déferlantes</i>. Un peu saoulée par le tapage de ce roman, j'ai préféré découvrir Claudie Gallay avec <i>Dans l'or du temps</i>, un peu moins connu. J'avoue, j'étais méfiante, pas très emballée, craignant une histoire à l'eau-de-rose teintée d'ambiance roman du terroir. Et bien, autant le dire tout de suite, j'ai été très agréablement surprise.<br />
<br />
Ce roman est un voyage, entre la Normandie d'aujourd'hui et les Etats-Unis des années 40. Le lien se fait grâce à Alice, une vieille dame résidant du côté d'Etretat mais qui, pendant la Guerre, a voyagé en Amérique, chez les Indiens. Elle était jeune, elle accompagnait son père, photographe et ami de l'artiste et écrivain André Breton. Alice raconte ce périple, ses rencontres, ses souffrances au narrateur, un homme dont le couple va à vau-l'eau et qui, tous les ans, passe ses vacances en famille dans leur maison en bord de plage.<br />
Les relations entre Alice et cet homme se nouent peu à peu, mais restent étranges, car Alice peut avoir des réactions imprévisibles, sans pour autant désarçonner le narrateur. Celui-ci est même plutôt patient, compréhensif pour que la vieille dame lui ouvre son coeur et sa maison, lui fasse assez confiance pour lui raconter ses souvenirs et plonger dans le monde des Indiens d'Amérique.<br />
<br />
Claudie Gallay a réussi à m'intéresser alors que les Indiens ne sont pas du tout un sujet qui m'attire. Mais André Breton, lui, était un artiste au parcours exceptionnel; Alice et cet homme déboussolé sont touchants mais pas gnan-gnan, et leur relation intrigante m'a séduite.<br />
Je vais m'attaquer d'ici quelques semaines aux <i>Déferlantes</i>, sans appréhension cette fois.<br />
<br /></div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-42077498330319560942012-01-23T08:27:00.001+01:002012-01-23T08:27:18.176+01:00J'ai fait mieux depuis-Agnès DUMONT<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFx7wdOiCK6acpXU1nCUmnOAzhv5JmWe0irCKTc8sMBxp3UKgeql-fit49ZiJDjw54LN638-Zuv43zfbdPR81Oq_Bet5utB64lSgnSa3lk5i6CQ6Vz682ZQ-3SbbGmk_wFsWgUp5xo-1M/s1600/41CG076SPZL._SL500_AA278_PIkin4%252CBottomRight%252C-53%252C22_AA300_SH20_OU08_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFx7wdOiCK6acpXU1nCUmnOAzhv5JmWe0irCKTc8sMBxp3UKgeql-fit49ZiJDjw54LN638-Zuv43zfbdPR81Oq_Bet5utB64lSgnSa3lk5i6CQ6Vz682ZQ-3SbbGmk_wFsWgUp5xo-1M/s1600/41CG076SPZL._SL500_AA278_PIkin4%252CBottomRight%252C-53%252C22_AA300_SH20_OU08_.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Voici un recueil de nouvelles publié aux éditions Quadrature
bien agréable à lire.</div>
<div class="MsoNormal">
A l’origine, j’apprécie ce genre littéraire, à condition que
les nouvelles soient bien ficelées et que je ne reste pas sur ma faim à cause
d’une fin trop ouverte qui se termine en queue-de-poisson. Dans ce cas, ça
tombe bien : dans chaque histoire, j’aurais aimé en connaître davantage
mais je possédais toujours assez d’éléments pour imaginer l’après.</div>
<div class="MsoNormal">
Tout se passe en Belgique, pays d’origine de l’auteur et de
la maison d’édition. Tous les personnages sont issus de milieux modestes, à la
vie banale, bref Monsieur et Madame-tout-le-monde. On y trouve la vieille dame
et sa jeune femme de ménage délurée, le vieux garçon qui vit avec sa chère
mère, la femme seule qui vit avec son chat, les deux amis plus ou moins
inséparables…</div>
<div class="MsoNormal">
Le lecteur les rencontre à un moment précis de leur vie et
partage une tranche de vie avec eux, le temps de quelques pages.</div>
<div class="MsoNormal">
L’ensemble est assez nostalgique, ni triste ni drôle mais
l’espoir est là, tout près. Pour certains, ce sera la délivrance, pour d’autres
un grand départ ou la naissance d’une amitié. Certes, ce recueil m’a moins
touchée que <a href="http://leslecturesdesophie.blogspot.com/2011/11/ce-qui-nous-lie-gaelle-pingault.html" target="_blank">celui de Gaëlle Pingault</a>, peut-être à cause d’un style plus fouillé
qui met une certaine distance, mais mon ressenti est vraiment personnel et j’ai
malgré tout passé un très bon moment de lecture.</div>
<div class="MsoNormal">
J’en retiens que les publications des éditions Quadrature
sont à suivre de très près. </div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-63337199475457214992012-01-14T11:03:00.001+01:002012-01-14T11:08:58.963+01:00Le festival de la couille-Chuck PALAHNUK<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqA_iY0KsOtPWLyiZ7YY1-p8KiuqQ23dsnhP45d4DAiN_d6Hi_YbqGGORMKRM5tQRrEdmjx_0i97h3DaucRjqhlxkxUqWEe8xP35dbl2RRkSM6Ldj8WlPYuJtzcF4RZuFF1jQiDjoj9RQ/s1600/51LnCOy4%252B7L._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqA_iY0KsOtPWLyiZ7YY1-p8KiuqQ23dsnhP45d4DAiN_d6Hi_YbqGGORMKRM5tQRrEdmjx_0i97h3DaucRjqhlxkxUqWEe8xP35dbl2RRkSM6Ldj8WlPYuJtzcF4RZuFF1jQiDjoj9RQ/s1600/51LnCOy4%252B7L._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
On commence bien l'année avec un livre lu début 2011, au titre provocateur mais dont le contenu n'est pas si olé-olé que ça.
</div>
<div class="MsoNormal">
Avec un nom pareil, on peut se demander ce qu’on va
pouvoir trouver dans ce livre, d’autant que la quatrième de couverture n’est
pas très explicite, et c’est tant mieux.</div>
<div class="MsoNormal">
En fait, ce livre est un recueil de chroniques et interviews ;
Chuck Palahnuk y retrace certains de ses reportages dans l’Amérique profonde
aux idées pour le moins originales. Quant aux interviews, on y rencontre entre
autres Marylin Manson puis, dans une dernière partie de livre, l’auteur s’y
dévoile, évoquant notamment la mort de ses parents, plus précisément celle,
violente de sa mère. </div>
<div class="MsoNormal">
Revenons aux chroniques : figurez-vous que le festival
de la couille existe réellement ! Tout comme le concours de combats de
moissonneuses-batteuses ou encore les castings d’écrivains dans des hôtels ou
les combats de catchs. Palahnuk utilise un langage assez cru et direct mais
sans porter aucun jugement. Au contraire, il essaie visiblement de comprendre
les hommes et les quelques femmes dont il parle, il tente de saisir leurs
motivations. Et généralement, j’ai réussi à faire comme l’auteur, c’est-à-dire
à ne pas porter de jugement, en tout cas, pas trop sévère, car finalement, la
plupart des protagonistes du livre sont des personnes normales, comme vous et moi
(sauf peut-être ceux qui assistent au festival de la couille, faut pas
pousser !).</div>
<span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: inherit;">L’ensemble
est tout à la fois édifiant, passionnant, consternant, pathétique, drôle,
tendre et parfaitement décrit.</span></span></div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-75272577535846126392011-12-05T07:56:00.001+01:002011-12-06T09:52:04.187+01:00Je ne suis pas celle que je suis-Chahdortt DJAVANN<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP6ZsVym4VsJXbhJZmooBlmmiEGV_Opm7UMzDZzxfPvkAD3QQGs-MELu6IXYySy1L6IY0dHHEaKX-wDeIfAVIvDkKw_1uHQSApkh9TdLY5vaxY9LURdfch8Q0hCf4tL_ZCskzO00DIBoA/s1600/415QWUdyV7L._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP6ZsVym4VsJXbhJZmooBlmmiEGV_Opm7UMzDZzxfPvkAD3QQGs-MELu6IXYySy1L6IY0dHHEaKX-wDeIfAVIvDkKw_1uHQSApkh9TdLY5vaxY9LURdfch8Q0hCf4tL_ZCskzO00DIBoA/s320/415QWUdyV7L._SL500_AA300_.jpg" width="320" /></a></div>
<span id="goog_900227868"></span><span id="goog_900227869"></span></div>
Chahdortt Djavann est Iranienne, écrit en français et, peut-être, se raconte dans ce roman. Car comme elle le précise en fin de livre, ce roman n'est pas autobiographique mais certaines scènes sont inspirées de son vécu. Au lecteur de démêler le vrai du faux si cela lui en dit.<br />
<br />
Ce gros livre qui, malgré le nombre de pages, se lit vite, raconte le dur parcours de Donya, jeune Iranienne arrivée à Paris, (presque) par hasard. Dans les années 80, elle habite Téhéran et est étudiante. Les mollahs sont au pouvoir,la république islamique proclamée. Comme pour une bonne partie des Iraniens, ce totalitarisme ne lui convient pas mais Donya, contrairement à la majorité, se rebelle, adoptant des comportements confinant à la folie suicidaire. Elle ment constamment, a des désirs de coup d'état, fait le mur de sa cité universitaire, se grime en garçon, n'est plus vierge, en vient même à se prostituer. Ce qu'elle veut par-dessus tout, c'est partir, quitter son pays qui l'étouffe et pour cela, tous les moyens sont bons, même le mariage avec un inconnu.
De rêves en échecs, de déboires en déconvenues, Donya se bat et va atterrir en France. Comment, on ne le sait pas (encore).
Arrivée à Paris, elle vit de petits boulots au noir, et ne parle qu'à une personne: son psychanalyste. La schizophrénie et le dédoublement de personnalité la guettent: tantôt provocatrice et provocante, tantôt débraillée, tantôt bavarde, tantôt silencieuse, elle se dévoile de façon surprenante.<br />
Ainsi, le lecteur suit l'évolution de cette psychothérapie, et découvre l'enfance de cette jeune femme meurtrie, cause d'une grande partie de son attitude borderline.<br />
<br />
Les chapitres sont courts, percutants, alternant la vie en Iran avec la vie à Paris. Cette Donya est une femme très complexe que l'on comprend mieux au fur et à mesure qu'elle avance dans sa thérapie et qu'elle dévoile des pans de sa vie.
J'avoue que j'ai été déroutée par les premières pages (même les cent premières pages) de cet ouvrage, à la fois tentée de poursuivre et de raccrocher. Un côté "j'expose ma vie" qui me dérangeait m'amenait à freiner des quatre fers. Et puis, de fil en aiguille, j'ai été conquise, sans doute parce que j'ai décidé de faire abstraction du côté autobiographique, mais aussi parce que la narratrice (ainsi qu'elle est nommée dans le prologue) m'est apparue plus fragile qu'elle ne le paraissait, et surtout très courageuse.<br />
J'ai terminé ma lecture il y a quelques jours et je sens que ce parcours atypique va me poursuivre pendant quelque temps. Donya est bien partie pour rester dans un coin de ma tête un bon bout de temps.<br />
J'ai effectué une plongée dans l'Iran des mollahs et de la terreur passionnante qui m'a amenée à dévorer dans la foulée les quatre tomes de <i>Persépolis</i> de Marjane Satrapi, dont je vais bien vite parler.<br />
<br />
Il est précisé que ce roman est le premier tome d'une série. J'ai très envie de continuer, de mieux connaître Donya, notamment de savoir comment elle a débarqué à Paris puisque son rêve initial était Londres.<br />
<br />
Un grand merci aux éditions Flammarion pour ce cadeau.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-71078485071535789132011-11-28T07:37:00.001+01:002012-01-23T08:03:20.867+01:00Hors de l'abri-David LODGE<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1YoZmdUJ7-9WxqK_iPtosaxSAHTyHXk4znSsnVdbsofjZFinPGuXT4-9GMt6n_6Lorn_dTr0JCzSkAYjKgHkAeOLFlpuwpgaVrNZK6FSKaSbOYNZlIiCyvmdmmqaJTaCB1f8vKxBgh1g/s1600/517056ZQPHL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1YoZmdUJ7-9WxqK_iPtosaxSAHTyHXk4znSsnVdbsofjZFinPGuXT4-9GMt6n_6Lorn_dTr0JCzSkAYjKgHkAeOLFlpuwpgaVrNZK6FSKaSbOYNZlIiCyvmdmmqaJTaCB1f8vKxBgh1g/s1600/517056ZQPHL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
<br />
Je suis une adepte de David Lodge et je garde un excellent souvenir de ce roman autobiographique, lu il y a environ un an déjà.<br />
David Lodge y raconte un moment de son adolescence qui l'a fait passer de l'enfance à l'âge adulte. En l'espace d'un été, de puceau anglais coincé, peu sûr de lui et vivant dans un cocon traditionnel, il est devenu un jeune homme plus affirmé aux émois sexuels débordants. Tout cela grâce à sa soeur, immigrée en Allemagne au sortir de la guerre et qui l'héberge pendant toute la durée des vacances d'été. Là, David l'Anglais va s'ouvrir à la vie et découvrir les filles.<br />
<br />
Ce récit est à la fois drôle, émouvant et mélancolique. En effet, il lui arrive certaines mésaventures a priori amusantes mais qui cachent une grande timidité et pas mal de sensibilité.<br />
<br />
Bref, encore un David Lodge comme je les aime, contenant tous les ingrédients qu'on lui connaît, que j'apprécie et qui font que je lis toujours avec plaisir et les yeux fermés (pas facile pour lire!) cet auteur.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-27456852902722042622011-11-10T10:38:00.000+01:002011-11-10T10:38:00.068+01:00La vie est brève et le désir sans fin-Patrick LAPEYRE<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5t7jqiGet7uwSfno5Nir0Qkl3PkLhEzFTvbP4t-3x35T21Cc8Vlq7BjKmvljC98wp2cfbd3vW2_TO1GP6zDMulD2MXI62_bUZw5C-Bkyww0Smowect1eqd6owDidI3UF6iRsRk0ozsXU/s1600/51ZiWmfAIXL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5t7jqiGet7uwSfno5Nir0Qkl3PkLhEzFTvbP4t-3x35T21Cc8Vlq7BjKmvljC98wp2cfbd3vW2_TO1GP6zDMulD2MXI62_bUZw5C-Bkyww0Smowect1eqd6owDidI3UF6iRsRk0ozsXU/s1600/51ZiWmfAIXL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
Deux hommes, dont Louis, aiment Nora. Nora, elle, aime tout le monde, et joue, consciemment ou non, avec les nerfs de ses amants, à qui elle brise le coeur, en disparaissant sans laisser de traces, pour mieux revenir ensuite. Louis, marié, ne se résout pas à quitter par sa femme, non pas par amour pour elle, uniquement par faiblesse. L'autre amoureux, dont j'ai oublié le prénom, est célibataire et attend le retour de l'être aimé qui batifole.<br />
<br />
J'ai abandonné ce roman à la moitié, au moment où Louis s'enfuit à toutes jambes alors qu'il est avec sa femme dans une file d'attente de cinéma. C'en fut trop pour moi, après 150 pages de lecture très laborieuse. Pourtant, la plume de Patrick Lapeyre n'est pas antipathique mais l'ensemble est creux, sans intérêt. La pseudo-histoire d'amour(s) est pathétique, formée par des personnages mous, lâches, sans consistance ni volonté, qui laissent passer leur vie sans rien faire. Même Nora la "garce" n'arrive pas à être détestable ni désirable. Elle aussi est plate, alors qu'elle est censée faire tourner la tête des hommes. J'aurais aimé la comprendre.<br />
<br />
J'ai aussi été incapable de saisir et supporter ces hésitations amoureuses, ces revirements et ces vies sentimentales agitées, et finalement bien vides.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-92103733589637277262011-11-08T10:03:00.001+01:002011-11-08T10:27:14.288+01:00Le mec de la tombe d'à côté-Katarina MAZETTI<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZJH8UejIqO64rbrD8J9D2R79XC7KomY4zolNCzF6-769RLHpOgfTFKOjb1MD6eATcsYieUOA2j2Y8bWBPWjLm7SpP65W5vcrnHrIWc-zAn6LoozGxhDpaNxVh6MhOSO_wrK9lCLWBB8A/s1600/51ngLYkEjHL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZJH8UejIqO64rbrD8J9D2R79XC7KomY4zolNCzF6-769RLHpOgfTFKOjb1MD6eATcsYieUOA2j2Y8bWBPWjLm7SpP65W5vcrnHrIWc-zAn6LoozGxhDpaNxVh6MhOSO_wrK9lCLWBB8A/s1600/51ngLYkEjHL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
Que dire de ce best-seller que tout le monde a lu (et apprécié)?<br />
<br />
-Que c'est l'histoire de deux âmes seules: une femme "intellectuelle", évidemment plongée dans les livres, qui porte des lunettes et habite un appartement tout blanc. En face, un homme rustre, agriculteur, et évidemment habillé comme un sac. Les clichés sont là ou ne sont pas...Bref tout les oppose mais, comme on s'en doute, ils vont rapidement se rapprocher.<br />
<br />
-Que je fais partie des lecteurs qui n'ont pas aimé ce roman trop simpliste, voire caricatural, dans la même lignée, pour moi que <i>L'Elégance du hérisson</i>, en moins bien écrit: la rencontre de deux mondes, d'un côté, l'univers bourgeois hyper cultivé qui ne s'amuse jamais, de l'autre, les basses classes sociales sans culture. Franchement, ces clivages m'énervent, que dis-je, m'horripilent et baser une histoire là-dessus me paraît bien facile!<br />
Quant au style: un grand bof qui a pu me faire sourire par-ci par-là mais qui ne m'a absolument pas conquise.<br />
<br />
La suite de ce roman ne m'intéresse pas (de toute façon j'ai déjà lu des bribes à droite à gauche) et les autres oeuvres de Mazatti non plus. Je passe mon tour. </div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-64658417489346417062011-11-02T10:22:00.002+01:002011-11-02T20:40:47.681+01:00Ce qui nous lie-Gaëlle PINGAULT<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO4uMHTerKG2B7g9UMz_g4zTTXltYuLoagV29WQw0pdzjo1Hmh2XptiqXZcPotttH73Ptf-SGJx9H-avoPenwUp2tKN0M6NPMr8hARL2C8LczVFIPT3y6IyLbKqcUwCkZLhXlhTHF08SA/s1600/41JkvXRV7uL._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO4uMHTerKG2B7g9UMz_g4zTTXltYuLoagV29WQw0pdzjo1Hmh2XptiqXZcPotttH73Ptf-SGJx9H-avoPenwUp2tKN0M6NPMr8hARL2C8LczVFIPT3y6IyLbKqcUwCkZLhXlhTHF08SA/s1600/41JkvXRV7uL._SL500_AA300_.jpg" /></a></div>
Gaëlle Pingault exerce le même métier que moi et elle est née la même année que moi. Nous n'avons donc, a priori que deux points communs et pourtant, ses nouvelles m'ont énormément parlé, pour certaines d'ailleurs, j'ai eu l'impression qu'elle me connaissait. Notamment celle où elle évoque le voyage scolaire à Berlin le jour de la chute du mur; moi, j'y suis allée cinq mois avant. Une sensation très troublante mais qui m'a fait lire ses nouvelles presque d'une traite.<br />
<br />
Ses nouvelles sont très courtes, quelques pages seulement qui traitent de sujets qu'elle a sûrement rencontrés dans sa pratique professionnelle ou qu'elle a connus de près. En tout cas, c'est ainsi que je l'ai ressenti. Gaëlle Pingault m'a en effet semblé extrêmement proche des personnages qu'elle a créés et faits vivre en quelques lignes, formées de phrases courtes, percutantes qui, mises bout à bout nous amène à la chute de l'histoire. Car souvent, on ne sait pas trop où l'auteure nous mène, alors on la suit et on découvre. Pour certaines nouvelles, j'ai été très surprise par le dénouement, totalement inattendu, parfois même émue.<br />
<br />
Je n'ai pas grand chose à dire de plus concernant ce recueil, simplement qu'il m'a beaucoup touchée, peut-être grâce à nos similitudes, peut-être grâce à d'autres choses, son talent sans doute. Je crois même que je suis un peu jalouse!<br />
<br />
Une heure de lecture et de plaisir intense, à savourer et à découvrir sur <span class="Apple-style-span" style="color: purple;"><a href="http://gaellepingault.blogspot.com/">son blog</a>, </span>sur lequel elle a publié une nouvelle qui, finalement n'est pas parue, faute de "place". Si vous l'aimez (la nouvelle s'appelle "Jour J"), alors vous aimerez le reste.<br />
<br />
J'ai oublié de remercier les <a href="http://www.editionsquadrature.be/" target="_blank"><span class="Apple-style-span" style="color: red;">éditions Quadrature</span></a> pour cette découvete.<br />
<br />
<br /></div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-34146268728623543022011-10-17T09:46:00.001+02:002011-10-17T09:46:47.300+02:00Les naufragés des Auckland-F.E.RAYNAL<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOTDUc5H5M609wt9lT6bY6N9MxVbrX6dDJTUpdXiaFIjBQnAgEpHMsAMF0se3aGAwocilyKHlW-XKEScTWkHCQEdac6rnFkvFpyzJ8Zj2akrTfiE5w5kcZykurz1L3j3aikO0ql9FELPQ/s1600/516JfWfFGML._AA160_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOTDUc5H5M609wt9lT6bY6N9MxVbrX6dDJTUpdXiaFIjBQnAgEpHMsAMF0se3aGAwocilyKHlW-XKEScTWkHCQEdac6rnFkvFpyzJ8Zj2akrTfiE5w5kcZykurz1L3j3aikO0ql9FELPQ/s1600/516JfWfFGML._AA160_.jpg" /></a></div>
Janvier 1865. Un bateau s'échoue sur l'île des Auckland au sud de la Nouvelle-Zélande. Les cinq hommes à bord en réchappent mais il va leur falloir s'organiser et survivre en attendant un hypothétique sauvetage. Et celui-ci aura lieu 21 mois plus tard. Entre temps, les naufragés ont construit une maison, chassé le lion de mer, tanné des peaux, puis finalement, amélioré leur canot pour espérer rallier la Nouvelle-Zélande puisqu'aucun bateau n'est venu les chercher. Et donc, près de deux ans après avoir échoué sur une île au rude climat, trois des cinq rescapés prennent le large, ralliant l'île Stewart au sud de la Nouvelle-Zélande. Les voilà enfin sauvés, et les deux hommes restés aux Auckland seront à leur tour retrouvés quelques mois après.<br />
Tout est bien qui finit bien mais cette aventure forcée restera marquée à jamais dans l'esprit de ces marins.<br />
<br />
Il est bon de préciser que ce livre n'est pas un roman mais bien un document, plus précisément, le récit d'un des naufragés, écrit en 1870. Celui-ci est rédigé dans un style simple, et il se lit donc facilement. Seuls quelques passages concernant l'état de la mer ou les bateaux peuvent s'avérer fastidieux mais ils sont courts. Le reste est vraiment très intéressant, parfois passionnant.<br />
C'est une belle leçon de vie, une leçon de courage également. Je me suis posé la question de savoir si je serais capable de survivre dans de telles conditions; je crois que oui, parce que je n'aurais pas le choix. Mais sans doute pas aussi longtemps. D'ailleurs, Raynal apprendra quelque temps après, qu'un autre bateau s'était échoué, en même temps, sur l'île mais au nord. Et la plupart sont morts: noyés, de faim, de faiblesse.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdDqFAv3FgT-D-Hk_Sur2etwruQGcNwdFbjlFyjceP4c9pHoeFz8gUqOQWhRhtDsZBmCYhFCfMoWEVw58hZveJGm6JeqE1v2mYiTu2_zCM_vVHMvaQ-NxpQfmTZsyfzHKE3DD8hocUaRs/s1600/securedownload.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdDqFAv3FgT-D-Hk_Sur2etwruQGcNwdFbjlFyjceP4c9pHoeFz8gUqOQWhRhtDsZBmCYhFCfMoWEVw58hZveJGm6JeqE1v2mYiTu2_zCM_vVHMvaQ-NxpQfmTZsyfzHKE3DD8hocUaRs/s1600/securedownload.jpg" /></a></div>
Merci à <a href="http://www.babelio.com/">Babelio</a> et aux <a href="http://www.editionslatableronde.fr/index.php">éditions de la table ronde</a> grâce à qui j'ai pu découvrir ce témoignage hors du commun.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-29222146143384105852011-10-10T07:10:00.000+02:002011-10-10T10:39:26.554+02:00Bonbon Palace-Elif SHAFAK<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVV6cHsqX3TIAIiZV5YtoL1eSh6gDIIJjunaOUwYYHKbQ1syqsx8D5MtodJRglxLmjvMQ2-iJ5_zD_0_pWxPPdLvTnYlY3cMI2X10y4JDtMldvMDpMuvSxupMzr78lY4GtXYjkqnqZ1NI/s1600/51SlZkiGYEL._SL500_AA300_.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVV6cHsqX3TIAIiZV5YtoL1eSh6gDIIJjunaOUwYYHKbQ1syqsx8D5MtodJRglxLmjvMQ2-iJ5_zD_0_pWxPPdLvTnYlY3cMI2X10y4JDtMldvMDpMuvSxupMzr78lY4GtXYjkqnqZ1NI/s200/51SlZkiGYEL._SL500_AA300_.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5633153191924010546" /></a><br />Nous voici à Istanbul, à Bonbon Palace. Bonbon Palace, c'est un immeuble construit au début du XXème siècle par un riche Russe pour sa femme devenue folle suite à leur exil et la perte de leur enfant. La seule chose qui fasse encore étinceler son regard, ce sont les couleurs des papiers d'emballage de bonbons. La construction de cet immeuble ne la sauvera pas mais, quelques dizaines d'années plus tard, il abrite des locataires dont le lecteur va suivre les morceaux de vie: les jumeaux coiffeurs, la famille du rez-de-chaussée qui se calfeutre, la Maîtresse Bleue qui attend désespérément son vieil amant,le professeur d'université, l'étudiant du sous-sol avec son chien, la femme trompée qui ne rate pas un épisode d'un soap-opera, le grand-père et ses petits-enfants, la mère de famille enceinte, la mamie qui cache un drôle de secret et Hygiene Tijen la maniaque.<br />Tout le monde est gêné par l'odeur nauséabonde des sacs poubelle qui s'accumulent devant leur immeuble.<br /><br />Ce roman est divisé en nombreux chapitres assez courts, chacun d'eux faisant pénétrer le lecteur chez l'un ou l'autre des locataires. Les pièces du puzzle s'assemblent peu à peu, jusqu'au dénouement, surprenant et émouvant.<br />Sincèrement, je pense que ce roman contient des longueurs et quelques pages en moins n'auraient pas fait de mal.<br />N'empêche que je me suis régalée grâce à cette galerie de personnages atypiques et la plume de l'auteur, parfois grave, mais le plus souvent teintée d'humour et d'ironie.<br /><br />Un vrai bonheur de lecture.Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-91987016822319887252011-09-13T10:28:00.004+02:002011-09-13T10:32:16.791+02:00Purge-Sofia OKSANEN<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd7WRA6aS8hdED22tEe_Ge1UHB-FP0345noccVpRwNGxtoOMrMuQvxpv-pBxNlVGjQsxNTGFQKq5mZVyt166wnWA9rqlLMY4JEMLfbdvJZNRxWUFD7M5Hy65oR8axe2eHwekvkEdzDPKw/s1600/41I5%252BVFMJdL._SL500_AA300_.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd7WRA6aS8hdED22tEe_Ge1UHB-FP0345noccVpRwNGxtoOMrMuQvxpv-pBxNlVGjQsxNTGFQKq5mZVyt166wnWA9rqlLMY4JEMLfbdvJZNRxWUFD7M5Hy65oR8axe2eHwekvkEdzDPKw/s200/41I5%252BVFMJdL._SL500_AA300_.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5651758456999977330" /></a><br />Voici un roman au succès retentissant que l’on m’a prêté, sinon je ne l’aurais pas lu aussi rapidement, au vu de ma frilosité à lire des best-sellers au moment où tout le monde les lit.<div><br />Ca commence fort, avec une jeune fille paumée, apeurée et en loques, Zara, qui se retrouve dans le jardin d’une vieille femme, en Lettonie. Cette dame va la recueillir, avec une grande méfiance mais peu à peu, d’étranges liens vont se tisser entre elles. Des liens ténus, mais assez forts pour qu’elles se soutiennent dans l’adversité, ou plutôt qu’Aliide agisse avec un grand sang-froid pour les protéger. Elles apprennent à se connaître pendant que le lecteur lui, entrevoit ce qui les unit et ce qu’elles ont subi. </div><div><br />Sofia Oksanen nous dit finalement tout, même le plus sordide (je pense notamment aux violences sexuelles perpétrées sur Zara) et tout s’éclaire<br />C’est un roman fort, original de par le thème car on est bien d’accord qu’on ne lit pas des livres parlant de la Lettonie tous les jours ! L’auteur évoque des moments douloureux de son pays maternel et leurs conséquences : le tiraillement pendant la Guerre entre l’Allemagne et la Russie, le communisme, sa chute puis l’ouverture au monde occidental et ses travers, dont la prostitution et les mafias. </div><div>Très bien écrit, avec une certaine froideur, très bien documenté avec une histoire de la Lettonie en fin d’ouvrage, j’ai du mal à trouver des défauts à l’ensemble.<br />Ceci dit, si j’ai finalement aimé, je n'ai pas non plus été conquise, refermant le livre un peu démoralisée par tant de noirceur.</div>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1337708462747376238.post-91709962261401669282011-08-24T09:31:00.000+02:002011-08-24T09:31:00.292+02:00Passé sous silence-Anne PERRY<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAONMCV1OfWHM3kQiaCGUoWt2gFFgBOvuR7mREkWL9Wpy8DaM7tPCrZqpvENjIMq9AhiDsJp6mT4jJKItDq4Ooz3Dhc-GkpBDB3YJEllkHrtQ9Xzgu8Uor_j8Ig1IMe_nMYr5Y1s1bI_E/s1600/51RZFNF4ZXL._SL500_AA300_.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAONMCV1OfWHM3kQiaCGUoWt2gFFgBOvuR7mREkWL9Wpy8DaM7tPCrZqpvENjIMq9AhiDsJp6mT4jJKItDq4Ooz3Dhc-GkpBDB3YJEllkHrtQ9Xzgu8Uor_j8Ig1IMe_nMYr5Y1s1bI_E/s200/51RZFNF4ZXL._SL500_AA300_.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5642847609699997586" /></a>
<br /><p class="MsoNormal">Je viens de terminer ce roman « policier » à l’instant et j’ai décidé d’écrire immédiatement une critique sur ce livre pas loin d’être nul. Je suis donc d’humeur déchaînée !</p> <p class="MsoNormal">1860 : une jeune femme disparaît subitement et sans aucune raison d’une fête familiale au cours de laquelle ses fiançailles avec un jeune homme de très bonne famille sont annoncées. Lucius Stourbridge, le fiancé abandonné, confie à William Monk, détective récurrent chez Perry, l’enquête. En effet, il désire absolument savoir ce qui a fait s’enfuir Miriam, sa promise, alors que manifestement, ils s’aimaient. Et il souhaite aussi savoir où elle se cache et si elle va bien.</p> <p class="MsoNormal">La 4<sup>ème</sup> de couverture présentait plutôt bien, le Londres victorien m’attirait, j’aime bien les policiers et j’avais beaucoup entendu parler d’Anne Perry, en bien. Règle à retenir : ne plus se laisser influencer par les goûts des autres !</p> <p class="MsoNormal">Quelle déception, mais quelle déception !!!</p> <p class="MsoNormal">C’est pas loin d’être écrit avec les pieds : aucun style, ou si, un style qui pourrait faire penser à du Harlequin, l’auteur expliquant, au cas où le lecteur serait totalement abruti, pourquoi, tel personnage est fatigué, en colère, angoissé…Et puis, ils ont des problèmes avec leurs pieds ces gens-là. Entre ceux qui n’osent pas enlever leurs chaussures quand ils rentrent chez eux parce que c’est impoli et ceux qui ont mal aux pieds d’avoir trop marché, ça peut devenir lassant. Ils ont chaud aussi, souvent.</p> <p class="MsoNormal">Pour ce qui est de l’histoire : 412 pages (version 10/18) pour arriver à un dénouement deviné, pour ma part, à la moitié de l’ouvrage, et assuré 50 pages avant la fin. On a droit à des déductions vaseuses mais dont les "enquêteurs" sont certains. Il n'y a aucune originalité : c’était soit le coup des jumeaux, soit le coup de l’enfant illégitime. Ca n’a pas loupé, c’est l’un des deux. Précisons au passage qu’il aura fallu 400 pages, que Monk s’aide de sa femme, du sergent, du meilleur avocat de la ville et d’autres personnages à droite à gauche pour ne pas réussir à élucider l’enquête. Car oui, c’est un autre protagoniste puis l’accusée qui explique l’affaire. J’espère que les Stourbridge ne l’ont pas payé !</p> <p class="MsoNormal">Faut-il que j’en rajoute ou vous avez compris que je n’ai pas aimé ? Pourquoi n’ai-je pas abandonné en cours de route, me direz-vous ? Et bien parce que je suis maso, mais aussi en vacances et donc sans envie de me prendre trop la tête avec des lectures trop compliquées. Pour le coup, ce ne fut pas prise de tête ! En tout cas, je suis énervée, je déteste être prise pour une cruche et lire des romans dont les auteurs ne font pas preuve de talent. Mais j’adore m’en donner à cœur joie au niveau de la critique !</p>Sophiehttp://www.blogger.com/profile/01641860625257656573noreply@blogger.com3