mardi 28 avril 2009

Au coeur de Borneo-Redmond O'HANLON


J'ai emmené ce livre qui est un documentaire en novembre, pendant nos vacances aux Philippines car nous avions initialement prévu de passer à Borneo; sauf que les liaisons en avion ne convenaient pas avec notre programme. Borneo est donc remis à plus tard, bientôt j'espère.
Redmond O'Hanlon est un naturaliste anglais, un vrai British, à l'humour caustique et au flegme très britannique. Il est accompagné d'un ami poète, lui aussi Britannique pur souche. Ils ont pour but d'aller "au coeur de Borneo", dans une chaîne de montagnes particulièrement reculée afin d'y observer un fameux rhinocéros. Ils sont accompagnés de deux locaux, qui connaissent parfaitement les lieux mais qui leur sont totalement opposés.
Débute alors un périple éprouvant à pieds et en bateau, vers une quête presque improbable.

Ce livre est une histoire vraie mais drôle, très drôle, et instructive puisque O'Hanlon n'oublie pas sa profession; donc le lecteur y apprend pas mal d'éléments sur la faune et la flore de Borneo. Son ami et lui ne sont pas vraiment taillés pour vivre sous des latitudes aussi inhospitalières mais ils ne s'en sortent pas si mal; leurs deux guides, à l'anglais approximatif sont moqueurs avec leurs employeurs mais jamais méchants.
Grâce à ce document, j'étais presque à Borneo et donc, ne pas y aller m'a un peu moins pesé. J'ai encore plus été ravie puisque je suis fan d'humour anglais et là, vraiment j'ai été servie.

Un livre que j'ai fait lire à Monsieur mon cher et tendre qui a beaucoup aimé également (et pourtant il est particulièrement difficile et tranchant dans ses jugements) et que je ne peux que conseiller, surtout aux voyageurs ou lecteurs attirés par ces contrées lointaines et aux amateurs de littérature anglophone.

lundi 27 avril 2009

Haute Enfance-Joyce Carol OATES


Deuxième Oates que je lis, après Délicieuses Pourritures, roman que j'avais apprécié bien qu'il m'ait dérangée.
Ici, autant le dire tout de suite, j'ai peiné et pas seulement parce que j'étais en vacances (en novembre) et donc l'esprit ailleurs.

L'histoire, en fouillant dans ma mémoire et en me référant à la 4ème de couverture: une adolescente qui séduit un quadragénaire, s'ensuit une histoire compliquée de "je t'aime moi non plus", "c'est mal ce qu'on fait mais qu'est-ce que c'est bon" ou encore "jouons au chat et à la souris".

Je n'ai pas compris grand chose, du moins pas les détails; il faut dire aussi que j'ai lu pas mal en diagonale, ce qui n'aide pas à entrer dans l'action. Mais vraiment, je me suis ennuyée, j'avais l'impression que J.C Oates souhaitait choquer le lecteur sans non plus aller trop loin. Du coup, je me suis retrouvée à lire un roman non pas mièvre mais plein de non-dits avec une chute qui m'a complètement échappée...
Une vraie déception mais je ne capitule pas et lirai encore Oates qui, malgré tout, m'intéresse vraiment, mais qui semble écrire de manière inégale; il faut dire aussi qu'elle est plutôt prolifique.

Quelqu'un de la blogosphère l'aurait-il lu?

dimanche 26 avril 2009

Je reprends les rênes?!...

Pas le temps, trop de travail, manque d'envie et de courage et voilà, le blog est en friches; les notes se font rares et elles concernent des livres lus en novembre 2008.
Et puis, il y a les vacances aussi, et j'en reviens: j'étais pour la troisième fois au pays des kangourous, cette fois en Tasmanie. J'ai lu, un peu: un livre entier, j'en ai terminé un et débuté un autre, pris le temps de taper une note.

Alors motivation, et au boulot bloggesque!



mardi 21 avril 2009

La réserve-Russel BANKS


J'ai découvert Russel Banks avec American Darling, coup de coeur pour moi. Franchement, je me doutais ne pas être aussi emballée à la lecture de La Réserve. J'avais raison.

L'action se situe aux Etats-Unis dans la région des grands lacs; on suit une jeune et jolie fille bien née, en vacances dans le chalet de ses parents adoptifs, avec sa mère; son père adoré est décédé depuis peu. Avec sa mère, ce ne fut que conflits et ça continue, à tel point que l'une séquestrera l'autre.
En parallèle, notre héroïne va tomber amoureuse de l'artiste peintre local qui gagne assez d'argent grâce à son art pour en vivre très confortablement.

Mes souvenirs sont lointains, puisque j'ai lu ce roman fin 2008, et ne trouve le temps de n'en parler que maintenant...Mais s'ils sont si flous, c'est bien parce que La Réserve ne m'a pas marquée. Cette histoire est trop mièvre pour moi, trop prévisible, même si Russel Banks a tenté de mettre un peu d'action, de piment et d'immoralité dans tout ça. Mais la mayonnaise n'a pas pris avec moi.
Selon moi, on est bien loin de la qualité d'American Darling. Le dernier roman de Banks ne fut qu'une lecture divertissante dont je n'ai rien retiré de particulier, ni sentiments envers les personnages, ni réflexion particulière.

J'ai De beaux lendemains dans ma bibliothèque; paraît-il que ce roman de Banks est excellent, alors je m'y attellerai.

Ont lu La Réserve: Amanda Meyre et c'est tout?! Il y a Kathel aussi; merci pour le,lien.

jeudi 16 avril 2009

Bazar magyar-Viviane CHOCAS


Ce court roman est plein de nostalgie, de souvenirs d'enfance et de recettes. Pas de France, non, de Hongrie, pays d'origine des parents de la narratrice, pays qu'elle a un peu connu, surtout au travers de la cuisine et des odeurs de plats typiques. Une anecdote en appelle une autre qui fait revivre telle ou telle personne, généralement une vieille mama hongroise au long jupon et à la tête couverte.

C'est un livre qu'on referme en se remémorant des moments de notre enfance, rien que pour ça, j'ai été contente d'avoir lu ce Bazar. N'empêche qu'il est vite oublié, quelques mois (déjà!!) après l'avoir découvert, il ne m'en reste qu'une vague impression. Fouiller davantage dans la mémoire de la narratrice (auxquelles Viviane Chocas a sans doute grandement prêté ses traits) aurait à mon évis été très bénéfique pour que le lecteur se souvienne, savoure les mots et les odeurs évoqués.

En une phrase: j'ai apprécié cette lecture, sur le coup seulement, puis l'ai presque oubliée, à cause d'une impression de déjà lu et de "pas assez".
Toujours est-il que je surveillerai le prochain, et deuxième roman, de Viviane Chocas, qui sera peut-être plus abouti.