samedi 26 avril 2008

Allons voir ailleurs...

...si le climat est aussi doux en métropole!

Demain, je serai dans l'avion pour une bonne vingtaine d'heures de trajet, direction la métropole où je serai jusqu'au 16 mai.
Au programme, visite à la famille et aux amis en Bourgogne et en Lorraine et peut-être une escapade en amoureux.

Je vais aussi m'acheter des vêtements, des livres (forcément), des trucs qui ne servent à rien, et on va tenter de se reposer entre deux invitations à dîner ou à l'apéritif.

Je viendrai peut-être alimenter un peu ce blog car j'aurai accès de temps en temps à internet. Vous verrez bien!

En attendant, je vous dis à bientôt.

vendredi 25 avril 2008

Petite fabrique des rêves et des réalités-hilippe CLAUDEL


Ici sur mon île, les cinémas ne passent pas Il y a longtemps que je t'aime, le film de Philippe Claudel; en tout cas, pas pour le moment. Comme il n'y a ni kung-fu ni explosions à tous les étages (enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre!)dans ce film, ce n'est pas très vendeur à Tahiti et il n'est aps dit qu'il arrive jusqu'ici, même dans 3 mois (j'exagère mais pas tant que ça). Alors je me suis consolée comme j'ai pu en m'offrant ce livre. Il est composé de 2 parties:

-la première est un abécédaire dans lequel Philippe Claudel expose la genèse de son film, ses questionnements, les tenants et les aboutissants. Il y parle donc technique mais aussi soulève des aspects plus personnels: pourquoi, par exemple, il a choisi Nancy pour cadre à son film.
Et il se demande aussi s'il va encore écrire après avoir tourné...Une bien mauvaise pensée qu'a eue Monsieur Claudel, qu'il a, j'espère, oubliée depuis!

-le scénario du film, non remanié; il n'est donc, apparemment, pas tout à fait fidèle au film car des changements ont eu lieu au fil du tournage.

Si on aime Claudel, on aime ce livre; si on a vu son film ou qu'on souhaite le voir, c'est très intéressant à lire. Si ce n'est pas le cas, il ne sert à rien d'entamer cette lecture. Moi, j'ai aimé lire le scénario et m'imaginer les scènes, avec Nancy en fond, ville que je connais bien. Et j'ai aimé lire l'abécédaire, que j'ai lu dans l'ordre mais rien ne nous y oblige, car il m'a permis de découvrir des facettes cachées de Philippe Claudel et des secrets de tournage.
Sinon, l'atmosphère qui se dégage est semblable à celle de ses autres romans, c'est-à-dire lourde, pleine de nostalgie. Ca me plaît, alors que je n'ai pas vraiment tendance, dans la vie, à être triste ou nostalgique, ni à lire de tels ouvrages. Exception pour Philippe Claudel, qui, je ne saurais dire pourquoi exactement, me fascine et me "bouffe" quand je le lis.

mardi 22 avril 2008

La cité des anges déchus-John BERENDT

Fin janvier 1996, c'est l'incendie de la Fenice, le célèbre théâtre vénitien. Pure coïncidence, c'est à cette période que John Berendt décide de venir passer quelques mois dans la Cité des Doges.
Ces mois passés sur place vont être l'occasion pour Berendt (journaliste et auteur du livre Minuit dans le jardin du bien et du mal, adapté au cinéma)de côtoyer les Vénitiens: les "vrais", issus de familles nobles, de doges, de verriers et les Vénitiens d'adoption, anglophones pour la plupart. Il va sentir Venise, la découvrir sans les touristes et suivre de près l'enquête de l'incendie: accident? incendie volontaire? si oui, qui en est à l'origine: la Mafia? des électriciens qui travaillaient à la rénovation?

J'ai lu lentement ce livre, car il est relativement épais mais surtout très dense, sans être non plus difficile à lire. J'ai été passionnée, moi qui n'ai jamais mis les pieds à Venise. J'avais envie de découvrir cette ville unique, maintenant j'en ai très envie!
Berendt nous plonge dans les méandres de cette cité, évoquant la mentalité particulière des Vénitiens, faisant de nombreuses références à l'art et l'histoire de la ville.
Un livre passionnant, à condition d'être intéressé par Venise et l'histoire de l'art. Sinon je doute qu'il puisse passionner le lecteur.

mardi 15 avril 2008

L'infortunée-Wesley STACE



Nous voici à Londres, en 1820. Un nouveau-né abandonné dans une décharge est recueilli par lord Loveall, un des hommes les plus riches d'Angleterre. Voilà la vie de la petite Rose sauvée: elle qui était destinée à mourir au milieu des poubelles est, du jour au lendemain, élevée comme une princesse et choyée par son père adoptif.
Il y a seulement un petit problème: Rose n'est pas une fille...

Les lecteurs qui aiment Sarah Waters, et même Jane Austen et tous ces romans de l'époque victorienne aimeront forcément L'infortunée. J'ai retrouvé le style de Du bout des doigts de Sarah Waters et l'histoire m'a beaucoup fait penser à Middlesex de Jeffrey Eugenides.
C'est Rose elle-même qui raconte son histoire, pour comprendre, exorciser et savoir qui elle/il est au final.

C'est un roman épais, dense car les personnages y sont nombreux, les rebondissements également; en effet, on suit Rose de son enfance à sa vie d'adulte, dans les découvertes de son corps, de son identité, dans ses errances qui l'aideront à se construire.

J'ai énormément aimé ce roman que j'ai quitté presque à regret. Mais j'ai noté le dernier roman de Wesley Stace, Garçon, dans ma liste de livres à acheter!

dimanche 13 avril 2008

Le jeu du plagiat

Il se peut que j'y participe...

Allez voir chez Zag, vous pourrez vous prendre pour Lou Doillon le temps d'une interview. Et vous pourrez aussi lire ses billets; je vous conseille ceux où Zag parle de sa chef Pascale, très drôles!




(cliquez sur le lien "Zag" en rouge pour aller jeter un oeil)

samedi 12 avril 2008

Malpertuis-Jean RAY


Malpertuis, c'est le nom d'une maison baroque et un peu hantée qui appartient à un vieil homme excentrique et désagréable, avec qui on fait connaissance alors qu'il est sur son lit de mort. Il est riche et exige que tous les membres de sa famille vivent ensemble dans cette maison afin qu'ils puissent bénéficier de leur part d'héritage. La cohabitation s'annonce difficile, tellement les caractères sont opposés et l'atmosphère pesante.

Je ne vous en dirai pas davantage, non pas pour préserver le suspense mais parce que je ne l'ai pas terminé.

Déjà c'est un roman fantastique et moi, j'ai du mal avec le fantastique; mais j'avais adoré Dracula de Bram Stocker et je pensais retrouver une histoire dans le même style. Mais non: bien que Malpertuis soit une maison étrange, on n'est pas dans le château des Carpates.
Et puis je n'ai absolument pas accroché avec le style: vieillot, pompeux (j'ai noté plein de mots inconnus à rechercher dans le dictionnaire) et ça m'a ennuyée. J'aime découvrir des mots, surtout quand leur consonnance me plaît, qu'elle sonne mystérieux mais là, il y en avait trop, à croire que Jean Ray voulait épater la galerie avec ses substantifs compliqués.

Mais, je ne vous déconseille pas ce roman car il possède une réelle histoire, du suspense (et je connais la fin car on me l'a racontée), de vraies qualités littéraires et beaucoup de lecteurs adorent.
Parmi eux, Sentinelle, que je remercie car c'est elle qui m'a prêté ce livre. Et oui, ce n'est pas parce qu'on n'a pas aimé un livre qu'on n'a pas le droit de dire merci!

vendredi 11 avril 2008

Nullarbor-David FAUQUEMBERG


David Fauquemberg est Français et un jour, il a décidé d'abandonner son travail de professeur de philosophie pour partir en Australie, à la rencontre, semble-t-il,des Aborigènes.
Ce livre retrace ses "aventures" à Nullarbor, route désertique reliant Adélaïde (sud du pays) à Perth, au sud-ouest, qu'il a faite en auto-stop, logeant dans des auberges de jeunesse miteuses. Il évoque notamment sa rencontre avec un couple d'Italiens, l'attente interminable au bord de la route d'un conducteur qui voudrait bien le prendre. Mais aussi David Fauquemberg nous parle, dans le détail pour une fois, d'une expérience professionnelle qui l'a marqué: la pêche, travail au noir, avec des brutes épaisses. Il ne nous épargne rien.
Enfin, le récit laisse une bonne part à sa rencontre avec des Aborigènes chez qui il vivra quelque temps avant de repartir pour une autre destination.

J'attendais beaucoup de ce récit, moi qui adore l'Australie; mais quelle déception! Mon cher et tendre m'avait prévenu par un laconique "c'est nul". Je n'irai pas jusque là mais j'avoue être restée sur ma fin.
A aucun moment Fauquemberg ne plante le décor; on ne sait donc pas pourquoi il a choisi l'Australie et pas un autre pays, s'il y est parti sans le sou ou avec un pécule. Apparemment, il avait l'air plutôt fauché comme les blés mais voilà, on ne sait pas ce qui s'est passé: a-t-il dilapidé ses économies? A-t-il choisi, délibérément, de galérer? Pourquoi se retrouve-t-il sur un bateau de pêche alors que, manifestement, il aurait pu trouver un boulot moins repoussant (car les détails sont glauquissimes et trop nombreux à mon goût)?
On ne connaît pas non plus la durée de son périple, s'il s'est lancé à l'aventure ou s'il avait prévu un voyage strict. Bref, on ne sait RIEN!
On devine vaguement que sa rencontre avec les Aborigènes lui a été bénéfique et qu'il en a tiré quelque chose, mais quoi, on ne sait pas. Et de toute façon, ce ne sont que des suppositions de ma part car à aucun moment, Fauquemberg ne dit clairement et ouvertement que cela l'a marqué. D'ailleurs, il n'évoque que de façon très évasive la culture aborigène, ce qui la rend obscur pour un non-initié et pas assez détaillée pourquelqu'un qui s'y intéresse.

Côté style, sans être un écrivain de génie, il possède une plume intéressante, mais utilise du langage familier mélangé à un style plus soutenu qui m'a semblé parfois incongru.

Bref, en conclusion: Nullarbor est une succession de lamentations et l'Australie est un pays où il ne faut surtout pas aller. Pas très constructif tout ça alors qu'en ajoutant les éléments manquants dont j'ai parlé, ce récit aurait, à mon avis, été passionnant.
Dommage...

lundi 7 avril 2008

Allumer le chat-Barbara CONSTANTINE


Une note rapide sur ce roman que beaucoup de bloggeurs ont lu avant moi.
L'action (car oui, il y a de l'action!) se passe dans la campagne profonde chez les gens rustres mais sympathiques. Dans ce livre relativement court, on a quand même des meurtres, un cambriolage, un mariage, des recettes de cuisine, une disparition volontaire maquillée en suicide, des séparations, un voyage aux Etats-Unis, un couple lesbien, un père biologique qui en fait est un père adoptif, un accident-suicide...Bref, des rebondissements à toutes les pages!

Les chapitres sont très courts et narrent une tranche de vie d'un des protagonistes (qui sont en fait des habitants d'un même village); les titres de ces chapitres sont explicites, bien trouvés et pleins d'humour, comme le reste du roman.

Ce roman est truculent et moi qui pensais qu'il serait trop vulgaire, je me suis laissée prendre au jeu. Car il n'y a pas de vulgarité même si le vocabulaire utilisé est parfois direct et peu littéraire; mais Barbara Constantine a écrit comme ses personnages parlent, à la rustre. Mais sous ces airs familiers, on sent le talent d'un vrai écrivain.
J'ai donc passé un excellent moment et il y a de grandes chances pour que je me l'achète (en poche si un jour il sort dans ce format), car c'est Chatperlipopette et Le Bibliomane qui m'ont prêté ce roman qu'ils ont beaucoup aimé.

On retrouve des critiques, souvent positives mais pas toujours chez Biblioblog, Papillon,InColdBlog, Clarabel, Gachucha, Cunéipage

S'il y a des oubliés, faites-moi signe.

dimanche 6 avril 2008

J'ai un tag en retard

Bien que je me sois faite discrète ces derniers temps, Joëlle m'a retrouvée et taggée pour le swap des premières fois. Tout le monde y a déjà répondu, alors à mon tour de me lancer.
Tout ça entre deux cartons, car ça y est, nous avons déménagé mais tout n'est pas encore rangé; une partie des livres est tout de même sortie et confortablement installée dans des bibliothèque.


- Mon premier job: je ne sais plus dans quel ordre j'ai commencé, mais le tout premier a dû être un inventaire d'hypermarché: une nuit de 23H à 6h du matin, élégamment vêtue d'un jogging et de baskets! J'ai aimé l'expérience, compter les clous n'est pas très prise de tête; j'ai moins aimé l'ambiance: je suis plutôt une solitaire et j'ai du mal à m'imposer dans un groupe que je ne connais pas. Mais surtout, je me souviens du comportement odieux et méprisant d'une employée à l'année de l'hypermarché qui était visiblement très contente, une fois dans l'année, d'être chef de quelqu'un.
Et comme vous voulez tout savoir sur moi, j'en suis sûre, j'ai aussi travaillé aux renseignements téléphoniques (c'était drôle de recevoir les appels de Parisiens dans me petite ville de provincce), comme agent hospitalier dans des maisons de retraite de la ville de Paris, j'ai fait les vendanges en Bourgogne, ma région natale (quel mauvais souvenir!) et nettoyé des bus (j'ai tenu une semaine, la fille du patron était immonde, on a été plusieurs à partir).

- Ma première voiture: une 104 GLS kaki, toutes options! Mon mari (qui n'était pas encore mon mari) me l'a offerte car il bossait dans l'automobile. Une affaire: 500 francs et elle était comme neuve. Ce n'était pas dans les années 70 mais en 1999! Elle m'a bien dépannée même si, côté frime, c'était pas ça. Un jour,un peu plus de 3 ans après, elle a rendu l'âme et a fini compactée.

- Ma première page perso/web: ce fut mon blog lecture hébergé chez psychologies.com et qui est devenu ce blog. Deux ou 3 mois plus tard, j'ai créé un autre blog hébergé sur expedia.fr que j'ai fait déménager chez Blogger.
En ce moment, je suis moins présente sur ces blogs: la fatigue, le déménagement, le travail, le manque de motivation font que j'ai du mal à me remettre dans le bain des blogs. D'ailleurs, je vais beaucoup moins vous voir également.

-Mon premier voyage : avec mes parents, nous partions en vacances en France, donc on ne peut pas vraiment parler de voyage, en tout cas pas comme je me l'imagine.
Mon premier voyage hors de France, ce fut un voyage scolaire, en 6ème, en Allemagne: Francfort, Heidelberg, Mannheim, en bus évidemment.
Mon premier voyage en avion: Tahiti (carrément, soit une bonne vingtaine d'heures de trajet), en 2003.

- Mon premier baiser : le premier qui m'a marquée en tout cas: 16 ans et quelques mois avec mon premier amour. Mais pourquoi ai-je été folle de lui???!!

samedi 5 avril 2008

Taj-Timeri N.MURARI


Voici l'histoire romancée de la construction du Taj Mahal, le célébrissime palais indien, qui en fait, est une tombe. Il a été construit sous le règne de l'empereur Sha Jahan au début du XVIIème siècle. En effet, malgré la vie difficile qu'il a fait mener à sa femme Arjumand, il l'a adorée et ne s'est jamais remis de son décès précoce. Alors, pour l'honorer il voit les choses en grand, en très grand même si cela ne comble pas son chagrin.

Livre lu il y a quelques semaines maintenant, je ne saurais donc en dire beaucoup plus. J'ai aimé le sujet et l'idée de connaître l'origine de la construction de ce monument m'a plu, même si je suis bien consciente que ce roman ne retrace pas toute la vérité historique.
Les chapitres alternent la vie de couple de Sha Jahan et d'Arjumand et la construction du Taj Mahal à travers le regard d'ouvriers. Cela donne un certain rythme à l'ensemble qui permet d'aller au bout des 600 pages.

Je ne me suis pas du tout ennuyée pendant cette lecture qui, même si elle n'est pas d'une grande qualité littéraire, est très agréable à lire. En effet, on pourrait reprocher la présence de certains passages un peu eau-de-rose mais l'ensemble est reposant, intéressant pour qui veut en savoir un peu plu sur l'Inde et bien ficelé.
Une jolie lecture, dans le style "roman historique sans génie littéraire mais qu'on a du mal à lâcher".

Jules elle, a eu plus de mal.