mardi 26 juillet 2011

De nouveaux livres!

J'ai fêté mon anniversaire il y a peu (le vrai, pas le bloggiversaire!) et ai donc disposé d'un budget livres. Pas que je manque de livres, le nombre de livres que je possède étant de 4 chiffres...mais j'avais envie de quelques nouveautés dans mes placards.
Vont donc arriver chez moi dans quelques semaines (distance oblige):


Parce que j'avais beaucoup aimé son précédent roman, Le miraculeux destin d'Edgar Mint;


Parce que j'ai littéralement adoré son précédent roman, My first Sony;

Parce que je suis dans une période où j'aime lire des biographies, essentiellement d'artistes, de marchands d'art et que j'aime le style de Pierre Assouline;

Pour la même raison que celle que je viens d'évoquer (plus de 1000 pages quand même pour cette bio!)

Parce qu'une amie me l'a vivement recommandé.

lundi 25 juillet 2011

La maison aux esprits-Isabel ALLENDE


Je lis peu d'auteurs sud-américains par manque de références, mais je m'y mets peu à peu. J'ai donc découvert Isabel Allende avec ce roman, même si j'en avais déjà entendu parler. Bref, une amie m'a offert ce livre et m'a donc permis de combler cette lacune.
La maison aux esprits est une saga, se déroulant sur plusieurs générations d'une riche famille chilienne. Les styles sont mélangées et finalement, tout le monde est servi: Histoire du Chili, évènements fantastiques, amour, histoires de famille...Tout y est pour nous servir une grande et belle épopée.
Franchement, je craignais que le tout donne quelque chose de fouillis, voire trop à l'eau-de-rose car le amours contrariés y sont légion. Mais non, nous sommes loin du roman Harlequin!

Une très bonne lecture donc, impeccable pour une période de vacances.

dimanche 24 juillet 2011

84, Charing Cross Road-Helen HANFF


Un classique des blogs, qui a été beaucoup lu et commenté il y a quelques années. Comme toujours, je déteste lire un livre à succès en même temps que tout le monde. J'ai donc patienté.
Et cette lecture rapide m'a beaucoup plu. Ce court livre est composé de missives, au départ, uniquement commerciales, pour devenir plus privées voire amicales au fil des années. Car cette correspondance s'étale sur plusieurs décennies. Elle débute au sortir de la seconde guerre mondiale, alors que Helen Hanff, écrivain new-yorkais, écrit à une librairie londonienne pour commander des livres rares.
Se créent peu à peu des liens d'amitié entre Franck, libraire et Helen, cliente, puis entre Helen et les autres employés puis les proches de Franck.
Certaines lettres de Helen Hanff sont vives, voire acerbes, tandis que les réponses demeurent toujours courtoises. Mais, malgré son caractère impétueux, Helen Hanff est aussi une femme de coeur qui envoie des colis de nourriture quand les Anglais sont encore rationnés et demande des nouvelles des uns et des autres.

Dans la foulée, j'ai regardé le film, tourné en 1985 me semble-t-il, avec Anthony Hopkins dans le rôle de Franck. J'ai de loin préféré le roman, sans doute parce que la magie n'a pas opéré, alors qu'elle était présente à la lecture de la correspondance.

mardi 5 juillet 2011

Pièces importantes et effets personnels de la collection...-Leanne SHAMPTON


A-t-on le droit de parler d'OLNI, Objet Littéraire Non Identifié, concernant ce livre? On va dire que oui car il s'agit d'un objet vraiment hors du commun; d'ailleurs, l'auteure le considère comme une expérience artistique. Certes, c'est un livre et même un livre qui raconte une histoire, plus exactement, la vie et la mort d'un amour d'un couple bobo new-yorkais.
Mais cette histoire d'amour qui finit mal est dévoilée grâce à des photos commentées de tout ce que le couple vend aux enchères suite à son divorce. Il vend tout: livres, photos, vêtements, meubles, bijoux, mots doux...Tout est répertorié, photographié, annoté, afin que les éventuels acheteurs puissent savoir de quoi il s'agit en consultant le catalogue.
Le lecteur observe, regarde les photos, lit les annotations, tourne les pages, ce qui lui permet, au fil des pages, de découvrir comment s'est rencontré le couple, comment il a vécu les quelques années de bonheur, ce qui a causé sa perte.
C'est finalement très prenant, bobo-prétentieux d'accord, mais original, bien pensé, bien fichu.
Il y a aussi un petit côté voyeuriste qui peut déplaire d'autant qu'on ne peut s'empêcher de se demander si ce couple n'aurait pas réellement existé tellement tout sonne juste.

Personnellement, j'ai donc beaucoup aimé cet ouvrage, hors du commun, inattendu. J'ai aimé être surprise même si les deux protagonistes ne sont pas forcément sympathiques et très superficiels, trop vintage, trop mode.
Mais quelle sorte de couple, autre que des artistes bobos aurait eu l'idée de vendre ses biens aux enchères?

lundi 4 juillet 2011

Dora Maar, prisonnière du regard-Alicia DIJOVNE-ORTIZ



Voyage dans l'art à nouveau, après L'Intranquille. Ici, c'est la biographie de Dora Maar, une des maîtresse de Picasso.

Dora Maar était une femme très intelligente, indépendante, cultivée et qui travaillait puisqu'elle était photographe et peintre.
Mais tout cela s'est peu à peu éteint, au fur et à mesure que sa relation houleuse et passionnelle avec Picasso avançait. En effet,celui-ci joue avec elle, comme un chat avec une souris, et éprouve un malin plaisir à la faire souffrir, la dénigrer, la rabaisser. Dora Maar n'est pourtant pas parvenue à quitter le génie. Et de photographe prometteuse, dans la lignée de Man Ray, elle va finir "folle", recluse chez elle, à peindre des paysages sans grand intérêt, alors qu'elle possédait un réel talent artistique.

Ce récit est très intéressant sur plusieurs points:
il nous permet de nous plonger dans les milieux artistiques des années 20,mais aussi de suivre le parcours et assister aux transformations d'une femme qui, de désagréable et imbue d'elle-même, va perdre de son assurance et de sa superbe, puis finalement gâcher sa vie, à cause d'un homme, si génial soit-il.

A lire si on aime l'art évidemment, mais pas seulement.