dimanche 30 septembre 2007

Je tremble, ô matador-Pedro LEMEBEL


La Folle d’en Face, c’est un travesti, qui vit dans la capitale chilienne. Elle habite dans une maison sans prétention, dans un quartier populaire. Les voisins la connaissent et se moquent gentiment d’elle. Elle a apparemment la quarantaine bien que fréquemment,l'auteur la considère comme une vieillarde avec un dentier : les quadragénaires seraient-elles toutes décaties à ce point ?!
Après des années de prostitution dans les quartiers glauques de la ville, La Folle d’en Face s’est rangée des voitures, par choix et par manque de clients sans doute. Depuis elle brode pour de riches clients en écoutant des chansons d’amour.
Car La Folle d’en Face rêve du grand amour, qu’elle rencontre par hasard en la personne de Carlos, beau jeune homme un peu secret. Et pour cause : nous sommes au Chili en plein pendant la dictature de Pinochet. Carlos fait partie de ceux qui ne se laissent pas faire. La Folle, tellement amoureuse, acceptera tout de cet homme dont elle ne sait rien, jusqu’à devenir un maillon important de la résistance anti-Pinochet.

Voilà un personnage vraiment attachant pourtant bien éloigné de la « normalité » ! J’ai en effet beaucoup aimé cette grande Folle un peu naïve et si féminine malgré son sexe véritable.
Elle est d’un romantisme échevelé et perdrait la tête pour son Carlos. Pourtant, on est loin du roman à l’eau de rose : l’écriture n’est pas crue, il n’y a pas de scène osées et dégoûtantes alors que le sujet aurait pu s’y prêter. Non, ce sont vraiment les sentiments qui dominent, des sentiments qui sont purement de l’amour et de l’admiration, et qui lui permettent de connaître une seconde jeunesse, de reprendre espoir en la vie.

Mais ce roman, outre une jolie histoire d’amour, dénonce la dictature chilienne. Car La Folle et Carlos ne sont pas les seuls protagonistes : il y a aussi Augusto Pinochet lui-même, qui cauchemarde sans cesse, craignant qu’on attente à sa vie et sa femme, intarissable et parfaite idiote. J’ai beaucoup aimé ce dernier personnage et serais curieuse de savoir si la vraie épouse de Pinochet était aussi inconsistante.

D’ailleurs on va crescendo dans ce roman : au début, l’auteur nous dévoile La Folle et sa vie tranquille, puis peu à peu, introduit Madame Pinochet puis le dictateur ; les chapitres se font alors de plus en plus courts, haletants, jusqu’au dénouement.
La Folle ne rencontrera jamais Pinochet et sa femme mais y sera étroitement liée, sans vraiment le savoir.

Ce fut donc une lecture attrayante, originale, à la fois romantique et politico-historique qui m’a plue.
Deux petits bémols quand même : certaines envolées lyriques de l’auteur qui aurait mieux fait de s’abstenir, du genre «l’ondulante soie marine étendait sa cape de cobalt près du méridien du firmament». Tout ça pour désigner la mer et le ciel…J’ai bien saisi la volonté de l’auteur : mettre en exergue le romantisme de La Folle mais tout de même.
Et aussi l’alternance des pronoms personnels pour désigner La Folle : une fois « il », une fois « elle », qui fait qu’on peut parfois s’y perdre.

mardi 25 septembre 2007

La colère des aubergines-Bulbul SHARMA

Voilà un livre qu’on aimerait bien manger !
Il est peu épais, 200 pages environ ; à l’intérieur, on y trouve des nouvelles toutes terminées par une ou plusieurs recettes issues de la gastronomie indienne. Et toutes ces nouvelles portent un titre très savoureux.
L’auteur est Indienne, peintre, écrivain pour adultes et enfants et sans doute excellente cuisinière.

Les nouvelles, comme souvent, ne sont pas toutes de qualité égale mais il est facile d’en oublier une pour plonger dans la suivante.
La famille, la religion, la morale sont très présentes dans la société indienne. Et la cuisine fait partie des plaisirs de la vie : on mange beaucoup et bien lors d’évènements familiaux parce que c’est une occasion de faire bombance mais aussi de montrer au voisin ses moyens.
La cuisine est donc vécue comme un moyen de se retrouver, de renouer avec les traditions, de venir aux nouvelles et de commérer. On partage, entre amis, en famille, entre inconnus dans un train…Ca c'est pour une partie des personnages.
Au contraire, il y a des personnages dans ces nouvelles qui ne profitent pas de la bonne cuisine : au régime, trop pauvres…
On trouve de toutes les couches de la population dans ces nouvelles : une femme riche qui veut maigrir pour reconquérir son mari, un homme amoureux fou de sa femme polygame, une femme qui passe de famille en famille sans jamais se rebeller, une grand-mère qui refuse qu’on ouvre la porte de sa réserve à pickles, un homme mort de peur à l’idée de prendre le train avec mère, femme et fille…

Une très jolie lecture, qui m’a plongée dans la société indienne avec grand plaisir et m’a donné faim. En tout cas, qui m’a donné envie de connaître cette cuisine indienne (même si certains plats, j’avoue m’ont moins mise en appétit que d’autres !). Je n’ai essayé aucune des recettes proposées : je ne suis pas assez cuisinière pour cela et surtout, allez trouver des épices diverses à prix raisonnable à Tahiti !
Au fait, même si vous n’êtes pas un cordon bleu, lisez les recettes jusqu’au bout car elles contiennent souvent une phrase ou un aparté original ; par exemple : "Ne remuez pas le mélange avec un instrument, mais agitez subtilement la poêle, comme James Bond le fait de son Martini."

Petit ajout sans rapport : Bulbul est un drôle de prénom et aussi le nom d’un oiseau que j’aime beaucoup.

Merci qui? Merci Chatperlipopette!

dimanche 23 septembre 2007

Luz ou le temps sauvage-Elsa OSORIO


Lu dans le cadre du club de lecture des bloggeuses tenu par Sylire et Lisa.
Comme beaucoup je crois, je n'aurais sans doute jamais lu ce livre si je ne m'étais pas inscrite à ce club.


Je résume l'histoire même si je pense être une des dernières à donner mon avis sur ce roman.
Luz est une jeune maman, elle est Argentine mais se trouve en Espagne quand on fait connaissance avec elle. Elle est venue dans ce pays avec son bébé et son mari, afin de retrouver ce qui lui reste de sa famille, à savoir son père, qu'elle découvre. Car Luz est née en 1976, en plein pendant la dictature argentine pendant laquelle tortures, enlèvements et emprisonnements de dissidents se sont multipliés. Luz, elle, n'a eu connaissance de ces horreurs qu'à l'âge adulte car elle vivait dans une famille aisée avec des parents aimants, malgré une mère peu affectueuse. Mais son passé et ses origines vont la rattraper et elle va se lancer, coût que coûte à la recherche de la vérité sur ses origines qu'on lui a cachées.
Elle va ainsi découvrir le vrai visage de ses parents et grands-parents, et se lier avec les grands-mères de la place de Mai, ces femmes qui manifestaient régulièrement pour savoir ce qu'étaient devenus leurs enfants, disparus car ils s'opposaient au régime dictatorial.


La majorité a semble-t-il beaucoup aimé, voire adoré ce roman. Moi, j'ai peiné. Certes la dimension historique m'a beaucoup plu d'autant que la dictature argentine n'est pas un sujet souvent traité. Malgré ça, Luz ne m'a pas convaincue et je ne saurais dire pourquoi. Le style d'écriture avec différents narrateurs ne m'a pas dérangée et je l'ai même trouvé assez agréable. Mais Myriam, la gentille prostituée m'a semblée trop caricaturale, ainsi que la mère de Luz, trop froide, trop indifférente, tandis que son père faisait partie des gentils. J'ai trouvé ce roman trop manichéen: le Bien d'un côté, le Mal de l'autre, sans personnages qui seraient tiraillés entre les deux.
Voilà quelques arguments peu convaincants; ce que je peux dire c'est que je m'attendais à une lecture passionnante, ce fut loin d'être le cas.
Merci quand même au club de lecture de m'avoir fait connaître Elsa Osorio.

jeudi 20 septembre 2007

Les bouchers verts


De Anders Thomas JENSEN
Avec Nikolaj Lie Kaas, Mads Mikkelsen, Line Krusse
Deux hommes, un peu spéciaux, Svend la Sueur et Bjerne, décident d’ouvrir leur propre boucherie après avoir travaillé chez un boucher qui les traînait plus bas que terre. Leur vie sociale et sentimentale est plutôt désastreuse et les affaires ne marchent pas du tout. Jusqu’au jour où, malencontreusement, l’un des deux trouve L’idée qui rend la boutique célèbre et prospère. Et tout ça, grâce à leur ancien employeur !
A côté de ça, Svend se fait larguer et Bjerne, veuf, rencontre une jeune femme non moins spéciale et retrouve son frère.


L’histoire est complètement loufoque et sans aucune morale ou presque. J’ai aimé cette ambiance, à la fois « petit film sans prétention » et très scandinave. Les personnages sont plutôt du genre désespérés ; ils réussissent à se dépatouiller, pas toujours de la meilleure façon, mais avec les moyens dont ils disposent. Alors on les suit, sans forcément les soutenir mais en fin de compte, on ne souhaite que leur bonheur. La fin, très enfantine, est particulièrement jolie et laisse présager de ce qu’il va suivre.

Je n’avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce qu’un copain me le fasse connaître. Il n’a, à ma connaissance pas fait beaucoup de bruit au moment de sa sortie ; pas grave, il existe en DVD alors vous pouvez le regarder chez vous, tranquillement.
Ah oui ! Moi, je l’ai trouvé mentionné « horreur » : faux, ce film ne fait même pas peur, ce n’est absolument pas son but !
Vous remarquerez que je suis très culture scandinave en ce moment: La femme en vert, Les Bouchers verts et en ce moment, Le roman de Bergen.

lundi 17 septembre 2007

La femme en vert-Arnaldur INDRIDASON

Un bébé mâchonne un jouet ; en fait c’est un os, un os humain. Le quartier, un lotissement en construction de la banlieue de Reikjavik est bouclé et un inspecteur et ses collègues envoyés sur place. Une équipe d’archéologues est chargée de déterrer le ou les squelettes qu’on a retrouvés. Pourquoi des archéologues ? Parce qu’il semblerait que ce squelette soit âgé d’environ 60 ans, et daterait donc des années 30-début des années 1940. Les trois policiers vont s'investir afin de découvrir le fin mot de l'histoire.

Cela faisait quelque temps que je n’avais pas lu de policier, en tout cas un policier attrayant. Avec La femme en vert, je renoue ave le plaisir des policiers bien ficelés. Déjà le décor m'a plu: l'Islande est un pays méconnu et plutôt attrayant; les noms m'ont semblé exotiques et j'ai aimé. Les trois enquêteurs ont des caractères bien différents mais sont humains dans tous les cas: ce ne sont pas des surhommes prétentieux et omnipotents. Non, ils sont humbles, n'en font pas des tonnes, pas de revolver, pas d'interpellation musclée ni de recherche stérile sur internet. C'est exactement le genre de polar qui me plaît.
Et je vais poursuivre sur ma lancée puisque j'ai La cité des Jarres à lire; j'espère être aussi enthousiaste.

samedi 15 septembre 2007

Ma belle bibliothèque


Voilà, je l'ai, ma belle bibliothèque! Mais je ne pourrai pas jouer au jeu des bibliothèques de Flo puisqu'il est terminé. Tu es décidément trop impatiente, Flo!!
Bref, la voilà, elle est belle et nous a été livrée mercredi en provenance directe de Bali; faite sur mesure d'après les plans de Monsieur. Il n'y a qu'un problème, c'est qu'elle est déjà quasiment remplie...

mercredi 12 septembre 2007

L'immeuble Yacoubian-Alaa EL ASWANY


Que se passe-t-il dans cet immeuble du Caire ?
Comme partout : des soucis, des conflits, des petites joies et des grandes peines. Les habitants de l’immeuble Yacoubian sont le reflet de la société égyptienne des années 90 (et sûrement encore de la société des années 2000) donc ce qui s’y passe n’est tout de même pas exactement ce qu’on peut connaître par chez nous : dans l’immeuble Yacoubian, il y a des gens aisés, voire riches, et des gens pauvres qui vivent sur la terrasse, dans des petites cabanes de jardin. Il y a aussi des femmes, et elles ne sont pas toujours à la fête : beaucoup subissent le poids de la religion et, quand elles cherchent à s’émanciper, il leur faut subir les pires humiliations. Il y a des jeunes, des vieux, des gens honnêtes et des malhonnêtes.

Le lecteur découvre peu à peu les habitants de cet immeuble ; il s’attache à certains, en déteste d’autres et cherche à comprendre comment fonctionnent tous ces protagonistes. El Aswany n’épargne pas son pays ; il y parle de corruption, prostitution, islamisme, clientélisme, pauvreté, maltraitance dans les prisons, rejet de l’homosexualité et conditions de la femme. Il n’est pas tendre mais je pense que dénoncer ce qui ne va pas dans un roman, c’est aimer son pays et espérer qu’il aille mieux.
Quant à moi, j’ai beaucoup aimé cette lecture, surtout après coup : j’y repense de temps en temps et me reviennent en tête surtout trois personnages : le jeune homme qui va tomber dans l’islamisme intégriste, la jeune fille qui était sa fiancée et qui souhaiterait vivre à l’occidentale et l’homme âgé, que l’on rencontre dès la première page du roman.
Je me suis questionnée, me demandant si la situation s’était améliorée dans les années 2000 ; j’en doute.
Un détail: il est parfois un peu difficile de s’y retrouver car les personnages sont nombreux, mais cela ne m’a pas particulièrement gênée.
Bref, voici un beau roman, joliment écrit, avec toutes sortes de personnages, mais qui n’augure rien de bon pour notre monde. En fait, je crois que les islamistes présentés m’ont glacée et m’ont vraiment marquée car El Aswany a, à mon avis, très bien décrit comment des jeunes hommes, apparemment bien sous tous rapports peuvent basculer, facilement.


Et le petit plus : je trouve la couverture absolument magnifique et j’aime beaucoup le format et l’impression des éditions Actes Sud.
Papillon a aimé, Flo, Jules, Florinette et InColdBlog aussi, So vénère. Et d'autres ont sans doute aimé également, ou peut-être détesté.

lundi 10 septembre 2007

Question pratique


Je voudrais avoir la possibilité de consulter des statistiques concernant la fréquentation de ce blog. Oui mais voilà, Moostik ne semble pas fonctionner (ou alors j'ai fait une bourde) et maintenant, me voilà perdue dans la jungle des sites me proposant des compteurs, stats et autres avec des explications incompréhensibles pour moi.
Alors je fais appel à vous: qu'utilisez-vous?

dimanche 9 septembre 2007

Chouette, chouette, des (futurs) cadeaux!

Il faut que je vous raconte: aujourd'hui, j'ai eu mes parents au téléphone. Ils veulent m'offrir quelque chose pour mon anniversaire; d'accord, c'était le 22 juillet mais c'est un détail. Ma maman me dit: "on pensait t'acheter un livre, qu'est-ce que tu veux?"; tiens, quelle bonne idée me dis-je! Après avoir réfléchi un quart de millième de seconde, je réponds...(allez cherchez un peu, c'est pas difficile)



...Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel.


Puis ma maman ajoute: "j'avais aussi pensé à L'élégance du hérisson, tu ne l'as pas?"Et non, je ne l'ai pas alors je dis pourquoi pas. Mais j'ajoute: "sinon il y a le dernier Jean-Philippe Blondel, ou Olivier Adam."

Je suis donc contente à l'avance, car je vais avoir mon Philippe Claudel bientôt, c'est-à-dire soit lors de la venue d'amis dans un mois soit quand mes parents daigneront nous envoyer un colis (ils sont un peu lents pour ça et ce n'est pas qu'à cause de la Poste!).

samedi 8 septembre 2007

La fortune des Rougon-Emile ZOLA


Lu dans la version Pléiade, s’il vous plaît !
La fortune des Rougon est le premier tome de la saga des Rougon-Macquart de Zola. J’avais prévu de le lire depuis longtemps mais c’est Fashion Victim et son challenge de l’été qui m’a décidée ; sauf que je sais que je n’atteindrai pas mon objectif, à savoir : lire un autre tome de la saga d’ici le 1er octobre. Bon, bref, voilà, bref !

Dans ce premier tome, on fait connaissance avec les Rougon et les Macquart, plus particulièrement avec Pierre Rougon et Antoine Macquart : fils d’une pauvre femme un peu folle, Adélaïde, mais aux pères différents. Ils ne s’aiment pas, pour de sombres histoires d’argent et d’intérêt mais, bon gré, mal gré, vont plus ou moins réussir à s’entendre. Ils ne se réconcilient pas, ça non, mais, profitant des évènement politiques et d’un éventuel retour au pouvoir des Bonapartistes, ils font bonne figure pour mieux se faire du mal ensuite. Car ces Rougon-Macquart sont des personnages infects, suffisants, dévorés par l’ambition alors qu’ils ne méritent sûrement pas d’exercer de hautes fonctions. Ils rêvent, au choix, d’être rentiers, de devenir fonctionnaires et, de ce fait, petits bourgeois sans qualité.

Emile Zola a formidablement bien dépeint ces personnages, ils sont à claquer, déplaisants au possible mais on a envie de suivre leur évolution, ainsi que celle de leurs enfants. D’accord, on retrouve quelques descriptions de paysages ou sentiments un peu longues à mon goût (je pense en particulier à la rencontre entre Miette et Silvère) mais l’ensemble reste, à mes yeux, fascinant et éclaire le lecteur sur une période du 19ème siècle. En même temps, on se dit que rien n’a vraiment changé…

mercredi 5 septembre 2007

Vive le swap, vive le swap!


Quand on a attendu un colis swap pendant 2 mois et demi, on est récompensé! Par des lettres, petites attentions et livres pendant l'attente et par un colis de "dédommagement" de la part de l'organisatrice, j'ai nommé Flo/Barbabella . Colis que je viens de recevoir, alors que j'ai reçu, enfin, mon colis swap; c'est dire que Flo est vraiment très très gentille.

Et que contient-il me direz-vous? Des livres et des petits à-côtés.
En livres, ça donne: L'empreinte de l'ange de Nancy Huston, Prenez soin du chien de J.M.Erre et Mangez-moi d'Agnès Desarthe. Que des livres qui me tentaient beaucoup.
En à-côtés: des marques-pages magnets chats (dont qui est le portrait craché de mon Siki quand il était bébé), un autre marque-pages, une ravissante carte et un magnifique (oui, magnifique!) porte-clé hippopotame.
Alors je ne dirais qu'une chose, j'adore le swap, j'adore Flo.
Et peut-être qu'au prochain swap, je vous ferai croire que mon colis a mis 2 mois, comme ça je serai encore gâtée! Non, je rigole, je serais incapable de faire ça!!

mardi 4 septembre 2007

Nos voisins du dessous-Bill BRYSON


Déjà lu en avril 2006 quelques mois après mon premier voyage en Australie, je l'ai à nouveau dévoré à la fin de mon second séjour australien. Mon cher et tendre l’ayant lu deux fois également, le live est dans un état indescriptible, tout scotché et avec les pages cornées.
Et la seconde lecture fut encore plus savoureuse que la première car j’ai quelques points communs avec Bill Bryson : non pas son physique (ouf pour moi!), ni son talent de narrateur (tant pis pour moi) mais son amour pour l’Australie, pays fascinant et sa façon de voyager, à savoir : en voiture, à s’arrêter dès que quelque chose nous intéresse. Du coup, j’ai reconnu pas mal d’endroits qu’il évoquait et où je suis allée : Big Lobster (le Grand Homard en résine), le parc animalier avec le musée du ver de terre géant, Broken Hill et Silverton en plein désert…
Je sais que des lecteurs ont peu apprécié cette lecture car ils l’ont trouvée ennuyeuse, ce que je peux comprendre : pour aimer, il faut soit connaître un peu l’Australie, soit au moins l’aimer et avoir très envie de la découvrir. Parce que Bill Bryson détaille pas mal ce qu’il visite, évoque l’histoire de l’Australie, parle géographie et géologie. Alors forcément, ça n’intéresse pas tout le monde.


Moi si, j’adore : je revis mes voyages, apprends et ris beaucoup !

dimanche 2 septembre 2007

Un beau blog tout neuf



Le voilà, le voilà, mon nouveau blog.


J'ai eu du mal mais j'ai réussi et au final, du moins pour le moment, la maman et le bébé se portent bien.


Alors pour fêter ça, je vous offre encore une petite coupe, et du jus de fruits ou soda pour ceux qui n'aiment pas les bulles alcoolisées.
Il n'est pas terminé, mais l'essentiel y est: me reste à ajouter des liens, faire des essais couleur et mise en page et me familiariser avec ce nouvel espace.


Mine de rien, je suis contente de ce nouveau départ...
En route pour deux ans de blog, ou plus.