mercredi 27 février 2008

Blog en sommeil, comme moi


En ce moment, je suis épuisée vannée, éreintée à cause de semaines (et de week-ends) très chargées. Forcément, écrire une note pour le blog est difficile, faute de temps et d'inspiration. Quand j'arrête de bosser je dors, en gros c'est comme ça que se déroule ma vie en ce moment.

Avec un peu de chance, j'aurai fait une note pour la fin de semaine, au mieux ce sera pour le week-end prochain.

En attente de notes:
La petite fille dans le cercle de la lune de Sia Figiel,
Un roman russe d'Emmanuel Carrère,
Samedi de Ian McEwan,
Les plaines de l'espoir d'Alexis Wright,
La légende du Mont Ararat de Yachar Kemal,
Dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano.

A très bientôt.

mercredi 20 février 2008

Le marié était trop beau-V. McGARRY, P.de BOURGUES


Je vais vous parler très brièvement de ce roman sans intérêt.
L'histoire d'un homme qui aime un autre homme qui lui, est tombé amoureux d'une jeune fille qu'il va s'empresser d'épouser, ou plutôt qu'elle va s'empresser d'épouser.
C'est cette histoire que l'homme éconduit va raconter à un ami, jusqu'au dénouement, pas si tragique que ça. En parallèle, les autres protagonistes racontent aussi: la future mariée et le futur marié tiraillé entre sa compagne et son ami.
Les chapitres sont très courts,un peu rythmés au début puis s'essoufflent au fur et à mesure. Comme le bouquin n'est pas très épais, j'ai pris peu de plaisir à lire cette histoire pas bien terrible qui retombe un peu comme un soufflé.

Je l'ai lu pour me divertir, ça tombait bien, mais je ne pensais pas être aussi détendue et avoir affaire à un roman si mou.

mardi 19 février 2008

L'année de la pensée magique-Joan DIDION


Joan Didion est une écrivain (très) connue aux Etats-Unis, et serait l'inspiratice de nombreux écrivains américains de la jeune génération. En France, elle est nettement moins connue, un seul de ses romans, Maria avec et sans rien, ayant été traduit.
L'année de la pensée magique est donc le deuxième ouvrage traduit en français. Mais là, il ne s'agit pas d'un roman mais d'un doucment.

Le 30 décembre 2003, son mari, écrivain et scénariste reconnu, meurt d'une crise cardiaque alors qu'ils s'apprêtaient à dîner. Le récit débute à ce moment. Joan Didion raconte tout. Ses actions, ses réactions, le deuil, l'avant, l'après, leur jeunesse ensemble.

Ce décès subit, auquel, forcément, elle ne s'attendait pas malgré les soucis de santé antérieurs, intervient six jours seulement après que leur fille unique ait été hospitalisée en urgence, entre la vie et la mort.
Joan Didion a donc eu à affronter, en même temps, la mort de son mari et le coma de sa fille. Coma dont elle sortira pour connaître à nouveaux de graves problèmes de santé dont elle ne réchappera pas.

Ce livre est terriblement poignant. D'une écriture sèche, parfois très "médicale", sans pathos mais extrêmement touchante malgré tout. TRès vite, il m'a fallu lire en parallèle un roman plus léger, de peur d'être trop bouleversée.
Sans doute me suis-je reconnue dans le couple qu'elle formait avec son mari, un couple presque fusionnel. Je pense que ce livre m'a mise face à mes angoisses et ms peurs et je pense que je réagirais comme Joan Didion s'il m'arrivait ce qui lui est arrivé.

Ce document m'a touchée au coeur, à la fois à cause de la compassion que j'ai éprouvée envers cette femme, dont la vie s'est brisée en un rien de temps, à la fois parce que cette histoire, tout le monde peut la vivre, elle est finalement si banale...

Clarabel l'a lu, Cathe aussi.

jeudi 14 février 2008

Tout vient à swap à qui sait attendre!

Pas plus tard qu'hier (enfin avant-hier pour une bonne partie d'entre vous), j'envoyais un mail à Fashion Victim et Stéphanie pour savoir quand était parti mon colis swap, et surtout, s'il était parti.
Stéphanie a répondu très rapidement et cette réponse a fait arriver mon colis; en fait, il était déjà là depuis au moins une journée mais la poste tahitienne est rarement pressée.

Ma swappeuse est Tina qui n'a pas de blog, que je ne connaissais pas et qui a tout bien choisi:
-des chocolats: une tablette de Côte d'Or, une sucette, des carrés de chocolat et des dragées au chocolat à déguster avec un thé ou un café;
-du café que Monsieur s'est empressé de prendre!
-un joli mug;
-une jolie et gentille carte

et 4 livres:
-La mort d'un lac d'Arthur Upfield,
-Le crime de Panagon Walk d'Anne Perry,
-Cérémonies barbares d'Elizabeth George,
-Piège funéraire de Phillip Margolin.

Je connais les 3 premiers auteurs mais ne les ai jamais lus; quant à Margolin, je n'en ai jamais entendu parler, mais la quatrième de couverture est plutôt prometteuse.

Tina, je suis ravie d'avoir fait ta connaissance par colis interposé, je te remercie sincèrement ainsi que les GO, Fashion et Stéphanie.



Il n'y a que 2 photos qui ne donnent pas grand chose car j'ai complètement raté les autres qui sont toutes floues et donc immontrables.

lundi 11 février 2008

L'île-Anne WIAZEMSKI


Laure est amoureuse depuis peu; malgré cela, elle a accepté de partir en vacances avec un couple d'amis et la fille de l'homme du couple. Ils sont sur une île du Sud de la France, dans un hôtel-vacances avec formule "tout compris". Les vacances de Laure se déroulent au rythme des appels de son ami:excellentes quand il appelle, désastreuses quand le coup de téléphone se fait attendre. En fait Laure est totalement dépendante de ce nouvel amour, à tel point qu'elle en fait des tonnes, pas toujours dans le bon sens. Et puis face à elle, ses amis qui attendent un enfant n'arrangent pas son sentiment de malaise, pas plus que les réactions d'adolescente de la jeune fille qui partage sa chambre.

Je découvre Anne Wiazemsky grâce à ce petit livre, qui se lit vite. J'ai aimé l'écriture d'Anne Wiazesky et j'en suis bien aise car, sans aucune explication rationnelle, je pensais que je n'aimerais pas son écriture.
Il n'en est rien: c'est plein de sensibilité, l'écriture est reposante, sans vagues mais aussi assez sensuelle. Malgré la brièveté du livre, la langueur dans laquelle Laure passe ses vacances (et se complaît) est bien retranscrite, simplement avec des mots, des phrases sobres.
Un bémol tout de même: la fin est un peu trop prévisible, trop "heureuse" à mon goût alors que je m'attendais à un vrai retournement de situation. Et une petite impression de rester sur sa faim.
N'empêche que maintenant, je sais que j'aime Anne Wiazemsky et c'est bien là l'essentiel!

vendredi 8 février 2008

Enfer et damnation!!

Me voilà taguée par trois fois!!
La première taggeuse a été Cuné, puis ce fut Joëlle et enfin Grominou.

Le but du jeu cette fois, je le pompe sur mes copines, puisque je dois l'afficher:

Ecrire le lien de la personne qui nous a tagué
Préciser le règlement sur son blog
Mentionner six choses sans importance sur soi
Taguer six autres personnes en mettant leur lien
Prévenir ces personnes sur leur blog respectif


Passons aux choses sérieuses: révéler ces six choses sans importance:

1.J'achète plus de livres que je n'en lis. Vous aussi?! Non, je n'y crois pas!!

2.Je collectionne, ou plutôt j'amasse les peluches et elles ont toutes un prénom. A chacun de mes voyages, je ramène au moins une peluche en rapport avec le pays ou le voyage, à quelques exceptions près.

3.Malgré presque 4 ans passés sous le soleil des tropiques (merci Gilbert Montagné pour le copyright), je suis toujours blanc-blanc comme on dit ici, et régulièrement sujette à une allergie au soleil.

4.J'aime avoir les pieds qui dépassent du lit, et du drap quand je dors.

5.J'aime le kitsch et ce qui brille.

6.Je n'ai pas le droit d'allumer le four, à gaz; en fait je n'ai pas le droit, mais je ne le souhaite pas non plus, j'ai bien trop peur que ça me saute à la figure.

7.J'ai fait plein de cauchemars dans la nuit de mardi à mercredi après avoir regardé une émission qui fait peur; c'est malin.
7, parce que, bon, le n°1, ce n'est pas vraiment une révélation!


A mon tour de tagguer: ce sera donc Hydromielle, Elodie,Solenn,Sabine (ça l'occupera et lui changer les idées depuis son canapé),JoAnn et Anjelica.

mercredi 6 février 2008

Célanire cou-coupé-Maryse CONDE


Côte d'Ivoire, début du 20ème siècle, une jeune et magnifique femme oblat (une bonne soeur "civile" on va dire) révolutionne la vie monotone de Grand Bassam; en effet, elle devient directrice de l'établissement qui accueille les jeunes filles rejetées par leurs familles et les libère des traditions et de la domination des hommes. Sans qu'on sache trop ce qu'il s'y passe, il semblerait tout de même que Célanire et ses protégées aient des moeurs plutôt légères.
Bref, Célanire fait parler d'elle, surtout en mal et le mystère plane d'autant plus qu'elle ne sort jamais sans un foulard autour du cou. Pourquoi?
Le lecteur le saura, les habitants de Grand Bassam sans doute pas.
Célanire est une sorcière qui attire et fait peur, une femme un peu trop libre pour l'époque, qui abandonne assez rapidement sa vie d'oblat et de directrice pour retourner sur son îlen, la Guadeloupe, car elle a des affaires à y régler et une vérité à connaître.

J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette histoire mais j'ai terminé! C'est une copine qui me l'a prêté et je crois que, définitivement, nous n'avons pas les mêmes goûts. J'ai trouvé les ficelles un peu grosses, un peu trop "feuilleton télé à la Couleur Indigo": ça se laisse lire mais c'est un peu trop rocambolesque et "romantique" à mon goût.
Tout à fait le genre de romans que j'ai bien fait de noter dans mon carnet de livres lus, sinon je l'aurais sans peine oublié.

dimanche 3 février 2008

Touriste de bananes-Georges SIMENON


Oscar Donadieu est un jeune homme dont la riche famille a connu de tragiques évènements (racontés dans d'autres romans de Simenon, notamment Le testament Donadieu, que je n'ai pas lu). Il décide alors de fuir La Rochelle, siège de la tragédie et de partir à Tahiti où, croit-il il vivra loin du monde civilisé, en étant proche de la nature, sans contraintes sociales ni matérielles.Manque de bol,à Papeete comme ailleurs il y a des Blancs qui viennent de métropole, avec leurs problèmes, leur agressivité, leur bêtise et leur complexe de supériorité. Oscar ne s'intègre pas, il est moqué, et en est blessé tout en passant outre.
Finalement, il s'installe dans une cabane, au fin fond de la montagne pendant quelque temps, sans être heureux pour autant. Il revient alors de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps à Papeete...

C'est le deuxième roman de Georges Simenon, que je lis après L'ours en peluche. Ce ne sont pas des polars puisqu'il n'y a pas d'enquête mais, dans les deux cas, le dénouement tragique a lieu dans les derniers lignes du livre, et moi, j'aime ça, quand la tension monte au fur et à mesure de la lecture, que je sens bien qu'il va se passer quelque chose de terrible, sans savoir quoi, ni comment.
Comme pour L'Ours en peluche, Simenon brosse le portrait de gens aisés qui en cotoyent de moins fortunés et dont les destins vont se croiser. L'ambiance me rappelle les films de Claude Chabrol que j'aime beaucoup.
Plus particulièrement dans Touriste de bananes, j'ai aimé connaître le Tahiti des années 30, car le roman a été écrit en 1938. Après recherche sur internet,j'ai appris que Simenon est passé par Tahiti lors d'un tour du monde; effectivement, on sent qu'il n'a rien inventé. Il parle de Tahiti non pas comme d'un paradis, malgré le climat et les paysages, mais plutôt comme d'une espèce de gigantesque lupanar dans lequel se vautrent les fonctionnaires métropolitains qui méprisent les autochtones, et prennent du plaisir avec les Tahitiennes.
Bref, rien de bien réjouissant, mais je veux bien croire à cette réalité, tout en espérant, qu'au même moment, une version plus optimiste et paradisiaque coexistait.

C'était donc mon deuxième Simenon et je continuerai à en lire de temps en temps; j'ai le choix puisqu'il a été plus que prolifique, mais je serais tentée par Le Chat.