
Cloudstreet, c'est une grande maison, dont les Pickles ont hérité, à Perth sur la côté ouest de l'Australie. Les Pickles sont 5: le père qui dépense son salaire au tiercé, la mère aux nombreux amants et les 3 enfants, une fille et 2 deux garçons. La maison pouvant accueillir une autre famille, ce sont les Lamb qui emménagent: un couple avec les nombreux enfants dont un hadicapé suite à un bête accident.
Tout oppose ces familles qui, pourtant, pendant plus de 20 ans, vont cohabiter, sans see côtoyer: d'un côté les oisifs, de l'autre les travailleurs qui ouvrent une épicerie au rez-de-chaussée de la maison, gérée de main de maître par Oriel Lamb, la maîtresse-femme qui ne s'autorise aucun plaisir.
Pas facile pour aucune de ces familles de sortir de la misère et d'espérer un avenir radieux; n'empêche, les enfants y croient, un peu, et vont s'éloigner de Cloudstreet pour mieux y revenir.
Le personnage principal de ce roman, c'est la maison, Cloudstreet. Ses habitants forment un microcosme tantôt agréable, tantôt irritant. Ce qui est certain, c'est que vivre dans cette maison ne m'aurait pas plu! Trop abîmée, trop bruyante mais aussi humaine, qui connaît quelques joies et bien des peines.
N'empêche que même si y habiter je m'enchanterait guère, la lecture de ce roman, elle, m'a enchantée!J'envisage désormais de lire tout ce qui a été traduit de Tim Winton.
Pendant mes vacances en Tasmanie, j'ai lu dans le journal que ce roman va être adapté à la télé; j'aimerai beaucoup voir ce que ça pourrait donner.Espérons qu'il passera un jour en France, qui sait.