lundi 19 octobre 2009

Le déclin de l'empire Whiting-Richard RUSSO


Comme dans les deux précédents ouvrages de Richard Russo que j'ai lus, (Un rôle qui me convient et Un homme presque parfait), on retrouve ici un anti-héros comme personnage principal: Miles Roby, seul, la quarantaine, a raté sa vie sentimentale et a bien du mal avec sa vie professionnelle. En décor, une petite ville des Etats-Unis sur laquelle règne la famille Whiting.
Malgré ces ratages, Miles Roby ne fait pas exception aux hommes que campe Russo: il est attachant, plein de qualités humaines.Il s'occupe de sa fille adolescente, supporte sans sourciller l'infâme petit ami de son ex-femme qui s'est trouvé une seconde jeunesse. Il subit aussi le harcèlement monétaire de son père alcoolique-fugueur ainsi que le chantage moral de la vieille propriétaire de son snack et les assauts amoureux de la fille de celle-ci.
Pourtant, il rêve d'ailleurs, d'acheter une librairie sur une île mais ça ne se fait pas...Cette île, il la connaît bien: il y est allé enfant avec sa mère qui y a rencontré un homme et y retourne très régulièrement.

Ce roman a été sans surprise pour moi puisque Richard Russo utilise ici les mêmes recettes; n'empêche que la narration pleine d'humour et d'empathie fait que je me suis immédiatement attachée à tous les personnages. Car si tous semblent ne pas avoir profité de la vie comme ils l'auraient souhaité, tous vivent avec des questions non résolues. Et on n'espère qu'une chose pour Miles: son bonheur.

L'ont déjà lu: Clarinette,Papillon,Karine...

5 commentaires:

Karine:) a dit…

JE l'ai beaucoup aimé!!! C'est avec ce livre que j'ai découvert Russo!

Sophie a dit…

As-tu lu d'autres Russo?

Florinette a dit…

C'est également par celui-ci que j'aimerais bien découvrir cet auteur !

Clarinette a dit…

Si je me souviens bien un démarrage un peu lent, mais, comme tu dis, on finit par s'y attacher.

Sophie a dit…

Quoi Florinette,tu n'as pas lu Richerd Russo? Commence par celui que tu veux, les 3 que j'ai lus m'ont autant plu et sont dans la même veine.

Oui Clarinette, c'est toujours un peu lent chez Russo; il faut dire que ses "héros" n'ont pas une vie trépidante.