Janvier 1865. Un bateau s'échoue sur l'île des Auckland au sud de la Nouvelle-Zélande. Les cinq hommes à bord en réchappent mais il va leur falloir s'organiser et survivre en attendant un hypothétique sauvetage. Et celui-ci aura lieu 21 mois plus tard. Entre temps, les naufragés ont construit une maison, chassé le lion de mer, tanné des peaux, puis finalement, amélioré leur canot pour espérer rallier la Nouvelle-Zélande puisqu'aucun bateau n'est venu les chercher. Et donc, près de deux ans après avoir échoué sur une île au rude climat, trois des cinq rescapés prennent le large, ralliant l'île Stewart au sud de la Nouvelle-Zélande. Les voilà enfin sauvés, et les deux hommes restés aux Auckland seront à leur tour retrouvés quelques mois après.
Tout est bien qui finit bien mais cette aventure forcée restera marquée à jamais dans l'esprit de ces marins.
Il est bon de préciser que ce livre n'est pas un roman mais bien un document, plus précisément, le récit d'un des naufragés, écrit en 1870. Celui-ci est rédigé dans un style simple, et il se lit donc facilement. Seuls quelques passages concernant l'état de la mer ou les bateaux peuvent s'avérer fastidieux mais ils sont courts. Le reste est vraiment très intéressant, parfois passionnant.
C'est une belle leçon de vie, une leçon de courage également. Je me suis posé la question de savoir si je serais capable de survivre dans de telles conditions; je crois que oui, parce que je n'aurais pas le choix. Mais sans doute pas aussi longtemps. D'ailleurs, Raynal apprendra quelque temps après, qu'un autre bateau s'était échoué, en même temps, sur l'île mais au nord. Et la plupart sont morts: noyés, de faim, de faiblesse.
Merci à Babelio et aux éditions de la table ronde grâce à qui j'ai pu découvrir ce témoignage hors du commun.
Tout est bien qui finit bien mais cette aventure forcée restera marquée à jamais dans l'esprit de ces marins.
Il est bon de préciser que ce livre n'est pas un roman mais bien un document, plus précisément, le récit d'un des naufragés, écrit en 1870. Celui-ci est rédigé dans un style simple, et il se lit donc facilement. Seuls quelques passages concernant l'état de la mer ou les bateaux peuvent s'avérer fastidieux mais ils sont courts. Le reste est vraiment très intéressant, parfois passionnant.
C'est une belle leçon de vie, une leçon de courage également. Je me suis posé la question de savoir si je serais capable de survivre dans de telles conditions; je crois que oui, parce que je n'aurais pas le choix. Mais sans doute pas aussi longtemps. D'ailleurs, Raynal apprendra quelque temps après, qu'un autre bateau s'était échoué, en même temps, sur l'île mais au nord. Et la plupart sont morts: noyés, de faim, de faiblesse.
Merci à Babelio et aux éditions de la table ronde grâce à qui j'ai pu découvrir ce témoignage hors du commun.
2 commentaires:
Vraiment intéressant ... j'aime déjà ce genre d'histoires, où on voit les gens essayer de survivre dans des conditions inhabituelles mais si c'est en plus un document qui se lit facilement, c'est encore mieux !
Et en plus, ça se passe en Nouvelle-Zélande, enfin presque!
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