Bienvenue sur mon blog dans lequel je parle comme dans le précédent, de mes lectures, des films que je regarde, de mes loisirs et des swaps!
lundi 22 mars 2010
Territoires-Nuruddin FARAH
En direct de Hong Kong, je vous livre une petite note sur un roman lu il y a quelques mois déjà, d'un écrivain somalien.
L'histoire est dure, évoquant une partie de l'histoire de cette partie de l'Afrique qui a bien souffert: la revendication d'un bout de terre somalien par les Ethiopiens. Le personnage principal est un petit garçon, qui grandit pour devenir adulte. Il débute tristement sa vie, sans parents mais est recueilli par une femme qui va l'élever, adoptant parfois des attitudes équivoques. En grandissant, il va s'éloigner d'elle, géographiquement en allant habiter chez un oncle, et sentimentalement. Il s'éloigne parce qu'elle ne fait pas partie de la bonne ethnie, qu'il en a honte et qu'il ne sait pas vraiment où se situer par rapport à elle. Il grandit, entre à l'université et se radicalise: la Somalie aux Somaliens, les Ethiopiens n'ont rien à faire dans leur pays. Et là, j'ai du mal à comprendre, à accepter ce cheminement.
Un roman surprenant qui a le mérite d'exister puisqu'il parle de la Somalie, de ces guerres ethniques qui nous dépassent et dont on ne parle quasiment jamais. Mais c'est aussi un livre assez ardu dans la narration: j'ai parfois eu l'impression de passer du coq à l'âne, le changement de personne (des chapitres à la troisième personne d'autres à la deuxième du singulier: mais qui est ce narrateur?)n'a rien arrangé. Peu à peu, j'ai compris que des années avaient passé; or, l'auteur n'a à aucun moment donné d'indications temporelles. C'est moi qui ai déduit que les années avaient passé.
Au final donc, un roman certes intéressant, qui donne envie d'approfondir le sujet mais un style qui m'a assez peu convaincue, parfois ennuyée.
Edit: note commencée à Hong Kong mais terminée à Hanoi. Ca en jette non?!
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3 commentaires:
Coincidence, j'ai fini un de ses romans hier soir! Oui, l'impression décousue, de coq à l'âne, je l'y ai retrouvée... J'avais lu les deux premiers tomes d'une trilogie il y a longtemps...
Mais bon, la littérature somalienne, c'est rare!
ça oui, pour en jetter ça en jette!
A part cela, je ne connais absolument pas la littérature somalienne, et très peu la littérature africaine dans son ensemble.
Keisha: effectivement c'est une coincidence car je doute que cet auteur soit souvent lu.
Mary: et bien voilà une occasion de découvrir la littérature africaine, souvent très intéressante.
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