lundi 28 juin 2010

Mise en bouche-Kyung-Ran Jo



K, la trentaine, est au fond du gouffre: elle qui donnait des cours de cuisine et vivait une histoire d'amour se retrouve seule et forcée de reprendre son travail de cuisinière au Nove, restaurant italien renommé de Séoul. Elle maigrit, n'a plus goût à rien, manger et faire la cuisine ne l'inspirent plus vraiment. Ce qu'elle veut, c'est récupérer son compagnon qui l'a quittée pour une top model. Et ça en devient une obsession qui se mêle à sa passion pour l'art de la cuisine.

J'avoue, j'ai eu du mal à avancer dans ma lecture. Des lamentations sans fin, des comparaisons trop fréquentes entre la cuisine et le sexe, des discours culinaires et des passages sur l'histoire de la cuisine sans intérêt, une présentation de plats pas vraiment alléchants, bref, rien ne me plaisait particulièrement ni ne me poussait à poursuivre.
Sauf que je ne suis pas du genre à ne pas terminer un livre et surtout, j'ai lu la critique de Traversay qui m'a fait tenir. En effet, il y parle d'une fin surprenante. Et c'est le moins que l'on puisse dire! Les vingt dernières pages montent en puissance jusqu'au bouquet final, où la passion fait perdre les pédales.
J'y ai retrouvé l'imagination et la folie des auteurs japonais, voisins de l'auteure, Coréenne. Rien que pour la fin donc, je ne regrette pas ma lecture et, sans forcément en conseiller la lecture, je dirais que, s'il croise votre chemin, ne le laissez pas passer.

Merci à Babelio et son opération Masse critique, ainsi qu'aux éditions Philippe Rey.

2 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

oups, police rose sur fond rose... C'est joli mais désolée mais ça fait vraiment trop mal aux yeux...

Sophie a dit…

C'est mieux comme ça?