lundi 1 octobre 2007

Depuis qu'Otar est parti

De Julie Bertucelli, Avec Esther Gorintin, Drinara Droukarova, Nino Khomasuridze.

Nous sommes en Géorgie dans un petit appartement où vivent trois générations de femmes: la grand-mère, la fille, la petite-fille. Presque pas d'homme dans leur vie sauf Otar, le fils prodigue, parti à Paris trouver un travail. Une bonne partie de la vie de ces femmes tourne autour de lui: elles attendent ses lettres, ses coups de téléphone. Mais un jour, Otar décède, à Paris. Sa soeur et sa nièce décident de ne pas en avertir sa mère, l'aïeule, pour ne pas la faire souffrir. Alors la vieille femme continue à rêver au bonheur de son fils et prend sa fin de vie en main...

Cela fait longtemps que je possède ce film mais n'avais jamais eu l'occasion de le regarder. C'est chose faite grâce à ma copine Marie de Tahiti qui m'en a pas mal parlé. Et je dois la remercier car j'ai beaucoup aimé ce film tout en sensibilité.Il est triste, émouvant, fort. J'avais la larme à l'oeil à la fin. Les trois femmes se soutiennent et se protègent mutuellement malgré les conflits quotidiens, d'autant que les temps sont durs en Géorgie. En filigrane, sont évoqués le sort des étrangers en situation irrégulière, la pauvreté et le contraste entre les pays dits "riches" et les autres.
C'est une très belle histoire, sans pathos exagéré, très féminin mais qui plaît sans doute également aux hommes.
Je vous le conseille donc vivement si vous avez envie d'un film plein de bons sentiments gnangnantise.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec la sensibilité que dégage ce film, notamment grâce au personnage de la grand-mère, pleine d'espoirs mais qui va finalement se révéler plus forte que ce que pensaient sa fille et sa petite-fille.
Un film très touchant, et la larme est même sortie de l'oeil...