mercredi 21 novembre 2007

La fin de l'été-SETOUCHI Jakuchô


Tomoko aime Shingo mais aussi Ryota.
Plus précisément, Tomoko est une femme de 40 ans, Shingo est marié et a une dizaine d'années de plus qu'elle, tandis que Ryota, à la limite de la clochardisation, est plus jeune. Tomoko se partage entre ses deux hommes sans se cacher puisqu'ils sont au courant de cette liaison à trois et en plus la cautionnent. Déjà là, j'ai du mal.
La femme de Shingo est plus ou moins au courant de l'adultère de son mari, mais Tomoko, elle, aimerait beaucoup la rencontrer pour savoir ce qu'elle en pense. Soit...
Cerise sur le gâteau: Tomoko préfère Shingo à Ryota mais les plaque tous les deux, tout en continuant à les voir, surtout Shingo.
Là, j'avoue que je ne suis plus, je n'y arrive plus. Au final,Tomoko se retrouve seule ou presque.

Ceci est un roman autobiographique, écrit en 1962 et ayant fait scandale à sa sortie au Japon. Or, c'est très chaste, rien de choquant dans ces pages, du moins en 2007. Mais cette relation à trois m'a fatiguée; ces jeux à la "je t'aime moi non plus", je n'y suis pas sensible. Pour moi, on n'aime ou on n'aime pas et on ne se complique pas la vie qui l'est déjà pas mal sans en ajouter.
Tomoko m'a énervée: c'est quoi ce comportement? Toujours indécise mais menant ses hommes par le bout du nez, souhaitant être discrète mais espérant bien que l'officielle de Shingo est au courant. Elle voulait le beurre, l'argent du beurre et la crémière (le crémier dans son cas), et bien elle n'aura rien!

Setouchi Jakuchô, en 1973, se fait nonne bouddhiste: elle a bien fait, car elle n'était visiblement pas faite pour les relations amoureuses, en out cas pas les plus simples.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Il faut parfois tâtonner pour trouver sa voie...

Sophie a dit…

Oui effectivement, mais au-delà de ça, je crois que c'est le livre qui m'a ennuyée. Parce que 'jen ai lu des romans aux amours compliqués et perturbés!

Anonyme a dit…

J'adore ta conclusion sur la vie de l'auteure qui s'est fait nonne !!! Et comme dit Moustafette, il faut parfois tâtonner, oui, mais tâtonner quoi ??? (bon, ok, je sors ! mdr !)

Sophie a dit…

Voilà un commentaire qui fait avancer le débat; Merci Joelle! Je vais aller me coucher le sourire aux lèvres

Anonyme a dit…

Peu tentant, en effet... Moi aussi, ta conclusion m'a fait éclater de rire!!! Ca c'est reconnaître ses limites!!! lol

Katell a dit…

je pense que je ferai l'impasse sur ce roman là bien qu'il soit japonais ;-)

Flo a dit…

Ca c'est de la critique :D J'adore ;)

Madeleine a dit…

Je suis en train de lire (en anglais) The Sound of the Mountain de Yasunari Kawabata l'auteur Prix Nobel.

Setouchi Jakucho a on dirait beaucoup emprunte a "The sound of the mountain" mais minablement, meme le caractere principale est nomee Shingo

Je me demande si d'autres ont eus la meme impression

Madeleine

Sophie a dit…

Intéressant ton commentaire Madeleine.
De Kawabata, je n'ai lu que Les belles endormies, que j'avais apprécié.
As-tu lu La fin de l'été?

Anonyme a dit…

D'abord un passage pour dire que je connais aussi les crises de "cervicales" et que c'est HORRIBLE!
Ensuite pour dire que mon texte d'aujourd'hui évoque certains auteurs japonais. Mais je n'ai pas parlé de celle de ce billet.